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samedi 29 avril 2006

En me levant ce matin, Loïc-Antoine voulait partir à vélo. Pas avec le sien, mais le mien, puisque nous avons débuté notre saison à vélo hier en découvrant la ville. Finalement, en sortant le vélo ce matin, il a changé d'idée. Il voulait jouer dehors avec tout le monde dans la rue. Ensuite, vers 11 h 15, nous sommes allés dans notre cour, le grand ménage du printemps n'étant pas terminé, j'avais prévu le finaliser aujourd'hui. Et hop ! Surprise ! Annie arrive avec Alicia. Pas de ménage dans la cour. Pendant la sieste, j'avais prévu terminer le grand ménage hebdomadaire de la maison. Toc toc toc, Lili-Rose se pointe. Elle réveille Loïc-Antoine et que faisons nous ? Nous partons tous au parc. Entre temps, Annie revient avec Alicia. Nous rentrons vers 16 h30. Ce n'est vraiement pas la journée que j'avais planifiée, mais celle-ci est nettement mieux !


Annie se balance avec Alicia.


Lili-Rose et Loïc-Antoine se serrent dans leurs bras au parc près de la maison.


Grosse bise de Lili-Rose en bas de la glissoire.

vendredi 28 avril 2006

Hier, le soleil était (enfin) de retour. Après plusieurs jours à me faire demander où se cachait Arnaud, ils se sont retrouvés, hier en après-midi.
Je prévois déjà qu'ils feront les 400 coups ensemble. Nous avons déjà , sa mère et moi, répertorié une bêtise qu'ils ont fait ensemble : mettre leurs mains dans le tuyau d'échappement de la voiture de la maman d'Arnaud. Mains noires, ne sachant pas ce qui s'était passé... ils sont venus nous retouver, un peu confus.
Allo la subtilité ! Meilleure chance la prochaine fois les tannants !


Bain de soleil sur la balcon d'Arnaud.

lundi 24 avril 2006

1. Content, Loïc-Antoine vient me voir à la seconde pour me dire que c'est 3 @ 0 pour les Canadiens. Il repart aussi vite. Beau chandail. Je sais qui est derrière tout ça.

2. Aujourd'hui, j'ai dîné avec une collègue qui m'avait apporté un fortune cookie.
Le message à l'intérieur était le suivant : Lorsqu'une porte se ferme, ouvre-en une autre. Coïncidence ? Moi qui ai tant de peine à l'idée de partir de cette école où je suis installée depuis maintenant 6 ans, je vais commencer à croire aux fortune cookies.
3. Ce soir, Loïc-Antoine m'a dit :
- Je peux te poser une question ?
- Quoi ?
- Je t'aime.

4. La rubrique Pour faire sa connaissance sous ma photo à gauche a été mise à jour. Bonne lecture.

5. Le blog des élèves a été mis à jour également.

vendredi 21 avril 2006

c'est comme cette chanson de Lou Reed qui s'appelle Perfect day

Aujourd'hui est un jour qui frôle la perfection. En premier, il y a eu ce petit froid glacial des 8 premières heures qui vous fait regretter d'avoir enfiler vos sandales trop vite, avide de l'été qui est encore bien loin. Vous vous rabattez sur cette petite chaleur des bras raz le corps qui vous réconforte et qui est là, pour tout justifier, au besoin. Ajoutez à cela votre foulard bien long pour vous réchauffer, juste comme il faut. Pas trop. Le froid, le chaud et les restes de sommeil qui se mélangent. Bonne journée.
Ensuite, travail.
Et après ?
Vous marchez en direction du métro et une idée surgit. Il faut lui téléphoner. Vous finissez tôt. Il n'est que deux heures. Elle est p't'ête bien chez elle, p't'ête pas.
Elle décroche, elle est partante.
Métro Mont-Royal, dans vingt minutes.
Arrivée.
Attente.
Caro ? Caro ?
Regards : partout.
Andrée-Anne ?! C'est toi ?
Oui, c'est elle. Cheveux coupés. Quelle audace, me dis-je !
Dialogue + planification d'un souper (et je sais que tu me lis ma coquine, alors, n'oublie pas !)
Entre temps, elle arrive, celle-là que j'attendais.
On fait le plein.
De qui, de quoi ?
D'Audrey. Et par elle, de Mila, pour Loïc-Antoine.
Deux Marie. Parfait, toujours.
Vous la quittez pour retourner au métro. Comme vous arrivez, il arrive. Même scénario pour les suivants. Aucune attente. 3 en 3.
Tout l'monde de bonne humeur à la garderie.
Vite, à la maison, il faut sortir les rateaux une dernière fois.
On travaille fort, mais entre temps, il y a
ce petit moment qui vous appartient juste à vous deux. Vous soupez en tête à tête avec lui et ensuite, partez au parc.
Retour. En mettant les pieds dans la maison, le téléphone sonne et votre père vous annonce qu'il viendra demain.
David arrive.
Votre journée s'achève, votre famille est réunie.

* en cliquant sur les photos, vous aurez une petite description de chacune d'elles.

* Perfect day

mercredi 19 avril 2006

Le soir de Pâques, nous sommes allés souper avec la famille de ma mère. Le souper avait lieu chez le frère de ma mère, un excellent chasseur. En descendant au sous-sol, Loïc-Antoine a été surpris de voir deux chevreuils empaillés, accrochés au mur. Ils étaient, pour lui, vraiment live et also alive. En les voyant, il a pris une grande inspiration de surprise et a crié : "Maman, des rennes, des rennes !" "Le Père Noël n'est pas loiiiiinnn Mamannnn!!!" Je lui ai expliqué que ces rennes étaient en fait des chevreuils et il a refusé de me croire. En présentant le repas, Sylvie, ma tante, a mentionné la perdrix, le chevreuil bourguignon (un must!) et l'orignal mijoté. J'ai vu alors mon fils se tourner vers moi, puis, vers le mur. Vers moi encore, puis, vers le mur. Il n'a pas mangé le soir de Pâques.

mardi 18 avril 2006

p'tites vites

Quelques brèves concernant Loïc-Antoine survenues dernièrement :

  • Depuis environ 5 jours, nous n'avons plus le droit de l'accompagner aux toilettes. Monsieur veut de l'intimité. En fait, il nous fout carrément à la porte en nous disant que "C'est juste moi et toi tu vas rester là." Il fait tout et tout seul, à l'exception de vous-savez-quoi et gagne donc ainsi, une fois de plus, en autonomie.
  • Nous avons maintenant le cable et il regarde le hockey avec David avec son chandail des Canadiens sur le dos.
  • Ils crient, ils font des "Ohhhhhhhh, attention toi!" des "Yeaaaah ! et des Yes, Yes, Yes !"
  • Je suis découragée du point précédent.
  • Loïc-Antoine ne peut désormais plus se passer de notre voisin Arnaud.
  • Loïc-Antoine et Arnaud seront toujours du même niveau à l'école.
  • La maman d'Arnaud est follement sympathique et a plein de bonnes idées pour meubler l'été qui s'en vient.
  • Il y a des moustiques monstrueux qui commencent à se pointer. Quelqu'un connaît-il ZE produit miracle pour les enfants ?
  • Catherine, je te soupçonne de connaître ZE produit miracle pour les enfants contre les moustiques.
  • Il reste moins de 10 semaines avant le début des vacances scolaires et donc, du début de mon long congé avec Loïc-Antoine.
  • Loïc-Antoine est vraiment heureux dans sa nouvelle maison. En voyant une photo de notre ancienne cuisine et sur laquelle il avait 14 mois, il m'a demandé 3 choses : a) C'est qui sur la photo ?
    b) Pourquoi je portais une couche, je n'en ai jamais portée !?
    et c) C'était où sur cette photo ? Chez Grand-papa ? (Je pense que ni l'un et l'autre des grands-pères n'apprécieraient cette affirmation...)


  • Fin des brèves pour aujourd'hui, l'histoire m'appelle !

samedi 15 avril 2006


Une histoire de Grand-papa, tout le monde aime ça !

vendredi 14 avril 2006


En premier, on a changé de ville.
Ensuite, on a changé de maison.
Et moi, j'ai changé de chambre.
De garderie, aussi.
Je ne vois plus mes amis de mon ancienne garderie.
Je ne passe plus tous mes congés avec Mila.
J'ai des nouveaux amis,
J'ai des nouveaux voisins,
Un bon copain qui s'appelle Arnaud,
Une nouvelle copine, Lili-Rose.
Et aujourd'hui, il y a Maman qui m'a appris une grande nouvelle,
Elle changera d'école,
Quittera ses élèves qu'elle aime tant.
Elle a été prise par surprise et n'a pas aimé ça.
Et avec mes 40 degrés de fièvre,
On se demande bien quand
La vie reviendra comme avant.

mardi 11 avril 2006

bong bong bong

Je suis à bouttttt des crises de Monsieur Ïc. Surtout depuis quelques temps, elles me font penser à une super balle qui ne cesse de rebondir d'une à l'autre. Hier fut un bel exemple :

(the show begins, il pleure)

- Moi je voulais Papa pour prendre mon bainnnnnnnnnn (en se pinçant l'os entre les deux yeux avec son pouce et son index, les yeux fermés)...
- Non, c'est moi qui te donne ton bain ce soir.
- Mais moi, je voulais prendre ma doucheeeeeeeee (crise encore plus fort). Pas ce bain là, pas ce bain là, pas ce bain lààààààààààààààà....
- Déshabille-toi.
- Noooooooooooooooooooonnnnnnnn.
- Dans ce cas, je vais te déshabiller.
- Nooooooooon, je veux le faire tout seul.
- (attente...)
- Pourquoi tu ne m'aides jamais Maman ? Pourquoi tu es méchaaaannnte ?
- Ok je vais te déshabiller, le bain est prêt.
- Nooooooooooon, je veux le faire tout seul (pleurs, cris, âme en peine)
- (attente... il a toujours le pouce et l'index collé entre ses deux yeux).

ET LÀ JE PÈTE LES PLOMBS ET LE DÉSHABILLE.

- Va dans le bain.
- Nooooooooooooon, cest Papa qui me le donne, moi je voulais Papaaaaaaaa.

JE REPÈTE LES PLOMBS ET LE METS DANS LE BAIN.

- Prends tes jouets Loïc-Antoine.
- Je ne veux pas de jouets.
- ... (je le lave en vitesse)
- Pourquoi tu ne me laisses jamais prendre mes jouets ?
- Prends-les.
- Noooooooooooooooon.
...

ENCORE UNE FOIS, JE PÈTE LES PLOMBS ET LE SORS DU BAIN.

- Moi je voulais rester dans le bain... mon bain, mon bain, mon baiiiiiiiinnnnn, mes jouets, mon bain, méchante !!!!
- Mets ton pyjama.
- Pas celui-là.
- Oui.
- Non.
- Oui.
- Non.

OUI, JE PÈTE LES PLOMBS ET LUI METS SON PYJAMA.

- Je ne veux pas d'histoire.
- D'accord.
- Non, je veux une histoire.
- D'accord.
- Pourquoi tu me dis que je n'aurai pas d'histoire ?
- Tu en auras une.
- Je n'en veux paaaaaaaaaas. Ahhhhhhhhhhhhhhhh.
- D'accord. Tu veux une histoire ?
- Oui.

Bong bong et rebong. L'important, c'est qu'à la fin de cette histoire, tous arrivèrent à dormir en paix.

lundi 10 avril 2006

des gens convenables

À peine 24 heures après la perte de mon porte-feuille, David a reçu un appel au bureau. Quelqu'un avait retrouvé mon porte-feuille, avec tout à l'intérieur, carte de transport incluse. Malheureusement, j'avais acheté une deuxième carte de transport (non remboursable) au terminus pour le mois d'avril. J'ai quand même tenté ma chance pour un remboursement.
Et j'ai bien fait. Le superviseur du terminus s'est montré fort compréhensif et a accepté de m'offrir le remboursement total de ma deuxième carte. Samedi, j'avais de nouveau mon porte-feuille en mains. Ajoutez à cela une fin de semaine où peintres se sont activés dans notre maison pour terminer le rez-de-chaussée, la cage d'escalier, le vestibule et la salle d'eau et vous saurez pourquoi aujourd'hui, je me sens si légère avec ce beau soleil qui entre de partout dans notre jolie maison. Tellement qu'en fin de semaine, je me suis surprise pour la première fois à me plaindre du soleil en me proclamant aveuglée par celui-ci alors que j'étais à l'évier de la cuisine. Nous avons réglé ce malheureux problème en achetant des stores de bois, pour tout le rez-de-chaussée.
Soleil, nous sommes prêts, à vie (ainsi va la garantie) !

Quant à l'ameublement de notre salon, je dois me montrer conciliante.
J'ai trouvé les divans
de mes rêves, quoiqu'il faudrait attendre 4 mois pour leur fabrication et leur livraison. De plus, avec les petites mains de fiston et de ses copains, je crois que je serais sans cesse sur leurs talons à vérifier leurs petites empreintes sur ce magnifique tissu... En voyant Loïc-Antoine encore une fois grimpé sur le dossier de notre futon et marchant sur toute sa longueur, je crois que le cuir demeure la meilleure option.
Comme c'est dommage...

vendredi 7 avril 2006

J'ai passé, hier, une journée vraiment nulle qui s'est terminée, en plus, avec la perte et/ou le vol de mon porte-feuille. Un oubli de quelques secondes à côté d'une cabine téléphonique. Retour sur mes pas et hop, plus rien ! En 10 secondes pas plus, il n'était plus là. Plus de cartes. Rien. Prise au métro Longueuil avec rien en poches, car oui, ma carte de bus à 100 piasses était dans mon porte-monnaie. En fouillant et en grattant le fond de mon sac à main, j'ai réussi à ramasser 3,35$. Le passage étant à 3,25 $, j'étais soulagée, quoique j'ai eu l'air vraiment twitt avec mes 28 sous noirs pour payer mon passage dans le bus. Yeah.

Sinon, avec les élèves de ma classe, nous avons fait une visite au Château Dufresne.
Pour voir quelques photos de cette visite, cliquez sur ce lien.

mercredi 5 avril 2006



Il y a, comme ça, une toute nouvelle série de petits bonheurs que je découvre depuis que nous sommes déménagés, comme celui-ci : je peux prendre mon bain avec mon fils. Finie la douche, fini le bain trop petit, maintenant, on pateauge comme canards en mare. Et on se marre bien comme il faut. Un autre petit délice est survenu la semaine dernière au retour de la garderie. Alors que nous marchions dans notre petite rue tranquille et sans autre bruit que le craquement des arbres, nous avons été surpris par les cris des outardes qui passaient notre chemin. Je crois que je n'avais pas entendu d'outardes depuis que je vis à Montréal. Avant, lorsque j'étais plus jeune, nous avions l'habitude d'aller voir les attroupements d'outardes par milliers à Baie-du-Febvre. En les voyant ainsi se diriger dans cette direction, je me suis dit qu'il serait vraiment bien que Loïc-Antoine voit des oies et des outardes lui aussi, se lever tôt le matin. Pâques s'en vient, habituellement, elles se lèvent vers 5 h 30. Je me demande si David serait partant...

lundi 3 avril 2006

Il n'y a que lui...

du pain aux poules ... pour nous dire, en se levant, au petit déjeuner, que notre pain en est un aux poules.

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