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mercredi 28 février 2007

Il fallait absolument que je note ceci pour ne pas l'oublier :
Chaque fois qu'il vient à l'école, Loïc-Antoine me dit toujours : "Maman, toi, t'as des amis qui sont bruns." Cette observation me fait bien rire et surtout, fait rire aussi les profs de mon école, dont plusieurs sont d'orinige haïtienne. Quand je lui réponds qu'effectivement, ils ont la peau brune, mais que l'usage veut qu'on dise qu'ils sont Noirs (contrairement à toute autre appellation, "Pourquoi se compliquer la vie ma fille", qu'ils me disent), bref, les appeler des Noirs n'a actuellement aucune logique : "Voyons Maman, t'as pas remarqué que leur peau est brune ? Alors, ils sont bruns ! (les "alors" prononcés exactement comme moi me font craquer !)

vendredi 23 février 2007

Hier, en arrivant à la garderie, j'ai retrouvé Loïc-Antoine près de sa douce, comme à tous les soirs. Ensuite, le petit rituel : Loïc-Antoine court vers moi, puis, repart vers Lili et ensuite, ils reviennent tous les deux en courant. Loïc-Antoine la sert une dernière fois : "À demain Lili". Puis, elle le sert à son tour, elle repart.

J'me disais au vestiraire qu'il faudrait bien un jour prochain que je mette la puce à l'oreille de mon homme sur l'éventuel départ de sa princesse. Je ne sais pas comment il va réagir... J'imagine que le mieux, c'est d'attendre le plus tard possible. Mais c'est fou, je vois mal comment il pourra s'habituer au grand vide laissé par sa plus-que-princesse-qui-est-aussi-ma-reine, comme il dit.

princesse-reine
Loïc-Antoine et Lili-Rose, au printemps dernier.

vendredi 16 février 2007

projet-projet * cliquez !

grosse peur
Bientôt, il me faudra surmonter mon aversion terrible (voire phobie) des papillons.

Déjà la dixième édition et je n'y suis jamais allée. Non que les occasions aient manquées, j'ai eu beaucoup d'invitations, de demandes et chaque fois, j'ai toujours répondu : "Je ne peux pas aller là, j'ai trop peur des papillons..." Et chaque fois, on me demande si je suis sérieuse. Oui, je suis sérieuse quand je dis que je m'éloigne lorsqu'un papillon s'approche de moi. Oui, je suis sérieuse quand je dis que si vous laissez la lumière allumée le soir à votre porte, je resterai dans la rue à crier votre prénom de là, parce que je ne peux approcher davantage... Oui, je suis sérieuse quand je dis qu'il me font peur. Les voir tourbillonner autour de moi, impossible. Alexandra m'a dit qu'ils venaient même se poser sur nous dans la serre du Jardin Botanique..............

Mais bon, je ne sais pas si le vent de la raison a soufflé dernièrement pendant mon sommeil, ou si ma phobie est partie d'elle-même à dos de papillon, toujours est-il que je vais essayer d'y aller, cette année. Ma théorie est que a) je ne peux tout de même pas me ridiculiser devant tout le monde une fois les pieds dans la serre et que b) Je ne peux pas me mettre à freaker devant Loïc-Antoine. Comme le b) a fonctionné avec le tonnerre (eh oui...), je pense que je pourrais peut-être y aller. Mais c'est surtout parce que c) je veux que Loïc-Antoine les voit, dans la joie et la détente (...) avec moi. Bon, peut-être remarquera-t-il quelques variations dans ma voix et des mouvements brusques de mon corps de tous les côtés, mais... rien n'est parfait.

Alors, qui veut se payer ma tête ?

mercredi 14 février 2007

du texte pour la saint-valentin

De l'imprévu, toute la journée, on l'a passée de surprises en surprises. Tout d'abord, me voilà complètement quiet dans un labo informatique avec des élèves à chercher des accents aigus et autres c cédilles quand je me fais appeler pour remplacer une enseignante pour toute la journée. On change les plans. Me voilà qui enseigne à 30 élèves bien gentils, que je connais bien. Je balance par dessus ma tête les quelques lignes de planif laissées par l'enseignante sur le bureau (mentalement, quand même). Résultat : je laisse passer chuchotements, ricannements et fous rire à peine voilés. Ayant sagement écouté une conférence sur l'autorité en classe vs le lien affectif vs les apprentissages réalisés, je laisse passer quelques trucs sur lesquels je n'aurais pas cédé 2 mois avant.

Tout cela est bien épuisant...

Vers 16 h, j'ai décidé de ne pas aller à mon cours. Trop de neige et surtout, cette envie de retrouver l-a, de jouer ensemble dans la neige. C'est ce que nous avons fait, si longtemps que 90 minutes plus tard, j'ai eu droit à quelques pleurs. On était trop bien dans la neige, semble-t-il (c'est certain que lorsqu'on glisse sur les buttes faites par Maman qui essaie de débarasser l'entrée de toute la neige, on a la vie belle...)

Au souper, le bilan des Valentins :

- 10 Valentins dans le casier de loïc-antoine ce soir;
- 1 gros Valentin de Lili pour Lo;
- 3 cadeaux pour Lo;
- des biscuits très chouettes de Lo et Maman pour tous les amis;
- 1 Valentin pour Maman;
- des chocos pour toute la famille.

Bonne St-Valentin à tous !

dimanche 11 février 2007

update #1

Concernant les voeux pour l'an 07 :
- Le bébé de Karine et de Marc-André seront en fait LES bébés de Karine et de Marc-André : des jumeaux non-identiques sont prévus aux rangs 3 et 4.
- Caroline est enceinte et aura son 4e enfant fin septembre prochain.
- Loïc-Antoine saute toujours sur les lits et les canapés.
- Il dit maintenant "porc-épics" ... Le "pop-épics" s'en est allé.

Zoé, têtue et solitaire, malgré les apparences !
Une belle photo de Zoé, que j'avais prise dernièrement.

mercredi 7 février 2007

Aujourd'hui est une journée à marquer d'une pierre blanche. Cela ne concerne que moi (désolée l-a), mais je tiens à partager cette GRANDE nouvelle : Pour la première fois aujourd'hui, j'ai battu mon partenaire quotidien au Scrabble ! Kin toé!
Et battre mon cher collègue (qui a été et est toujours mon actuel coach) fut TRÈS difficile : il m'aura fallu deux ans et autant de défaites avant d'y arriver... Mais c'est fou, je me sens si légère ce soir et malgré ce froid, y'a comme cette envie de crier à toute la ville entière que j'ai réussi enfin à le battre. J'ai si hâte à demain matin, entrer dans la salle des profs et défendre ma victoire... et remettre ça, une autre partie, au midi. Espoir.

dimanche 4 février 2007

la tuque offerte par Grand-papa Jules.
Concentré sur la construction d'un vaisseau spatial en Légo.

En attendant des amis pour le Super Sunday, Loïc-Antoine porte la tuque de l'équipe qu'il espère voir gagner : les Colts d'Indianapolis qui sont aussi les Canadiens de Montréal, selon lui.

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