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dimanche 29 avril 2007

Aujourd'hui, nous sommes allés à l'anniversaire de Mila :

Comme toujours, pendant la première demi-heure, elle nous a servi son grand numéro d'enfant malade qui ne peut se lever, même le jour de son anniversaire.

Mila_Maïté
Mila et sa soeur Maïté. Petit déjeuner au lit pour Mila, malade.

Ensuite, elle a miraculeusement pris du mieux :

mila_4ans
Elle a eu 4 ans aujourd'hui.

Nous n'étions pas allés chez Audrey et Marc depuis longtemps. Il faut avouer que depuis le déménagement, il est plus difficile de se voir. Néanmoins, je constate que ses plus vieux amis ont toujours une place toute spéciale, malgré la distance et le temps qui passe.

Mila_rit_de_Lo
J'espère que cette complicité demeurera intacte encore longtemps.

lundi 23 avril 2007

arnaud_lo

Enfin, le soleil est arrivé et il fait chaud. On a profité de la fin d'après-midi pour sortir un peu jouer avec les copains.

Sur cette photo, Arnaud qui habite en face de la maison.

dimanche 22 avril 2007

David a insité pour que j'écrive que c'est Lo qui lui a demandé de le faire courir dans cette pente (qu'il appelait une montagne...).
David trouve qu'il a l'air de le prendre brusquement, comme s'il le chicanait...

david+lo
Moi je la trouve chouette cette photo parce qu'ils font le même pas, en même temps.

Le petit garçon de mon frère est né tôt ce matin.

Loïc-Antoine a bien compris qu'il était le frère d'Éliane. Cependant, à plusieurs reprises, il a dit que le bb qui buvait du lait était Éliane..... Mon cousin Éliane.
C'est vrai que 13 mois auparavant, c'était Éliane qui se trouvait là. Même numéro de chambre, même lit (!!)
En les voyant ensemble, il comprendra.

pas_facile !
Encore une fois, Loïc-Antoine devra apprendre à partager Grand-Papa.

Mais comment s'appellera ce nouveau venu ?

dimanche 15 avril 2007

Depuis toujours, Loïc-Antoine est relativement difficile à table. Je me demande de qui il tient ça... Bon, j'imagine mon père tousser en lisant ces mots. Oui, enfant, j'étais difficile, très et même extrêmement difficile. Trop difficile. Il faut tout de même saluer ma ténacité : onze années (ou plus ?) de calvaires à table pour mes parents. La bonne chose, c'est que maintenant, j'essaie tout.

Toujours est-il que Loïc-Antoine a développé une nouvelle technique pour ne plus manger le contenu de son assiette. Il met trop de nourriture dans sa bouche et attend qu'on remarque les deux énormes bosses dans ses joues. Puis, il commence à tousser et dit : "C'est bon, mais j'en ai trop dans ma bouche, je vais m'étouffer." Ensuite, il se couche la tête sur un bras étendu sur la table, les yeux ronds en regardant fixement dans le vide...

Bon. Avec mes antécédents d'enfant difficile, j'ai pitié. J'essaie de résister, mais souvent, je vais chercher un mouchoir pour... enfin.

grandgarçon
Anyway, c'est quand même pas ça qui l'empêche de grandir.

danslepanier
Tellement que maintenant, il s'assoit difficilement devant le panier.

mercredi 11 avril 2007

Une semaine de plus pour remettre le travail : c'est ce que notre prof nous a proposé lorsqu'elle a constaté le désarroi général provoqué par sa question : "Et le travail, ça avance ?"

Du coup, je respire mieux, ai le pas plus léger, les trapèzes plus souples... L'envie de courir à la maison pour (re)voir encore toutes ces petites tiges qui sortent du sol, constater le millimètre qu'elles ont pris, résister à l'envie de tirer dessus... car c'est plus d'une cinquantaine de tulipes qui m'attendent d'ici peu. Voilà pourquoi j'enligne mes vases sur la table, planifie quelles fleurs pour où : quel bonheur ce printemps tout de même.

Et Loïc-Antoine, qui se souvient ô combien on a creusé l'automne dernier pour enfouir ces précieux bijoux, attend lui aussi la grande récolte.


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Jeudi, 12 avril :

En regardant par la fenêtre de Loïc-Antoine :

oh maaaannn...
J'étais peut-être trop emballée hier.... (survivront-elles ?)

lundi 9 avril 2007

off

La session universitaire tire à sa fin et il me reste un travail de 30 pages à rédiger. Heureusement, j'ai commencé la semaine dernière : 2,7 pages (le début est vraiment pénible en plus). Voilà donc pour cette raison que vous ne trouverez ici aucune nouveauté entre le 9 et le 17 avril. Je reviendrai avec le coeur léger et de bonnes anecdotes (enfin, j'espère).

caro
D'ici là, je ne vivrai qu'à moitié.

Pour Éric et Stéphanie : le deuxième prénom de votre garçon est choisi : Antoine.

dimanche 8 avril 2007

Nous sommes allés à la cabane à sucre comme prévu et les petits se sont goinfrés de pain, excluant le reste du repas, sauf la tire et les crêpes. Un grand merci à Jules et Suzanne pour cette belle invitation ! Ensuite, nous sommes allés chez mon père pour souper (...enfin, désolée si je n'avais pas vraiment faim...) et Éliane, au grand bonheur de Loïc-Antoine, était là. Éliane est la petite fille de mon frère. C'était la dernière fois que nous voyions Stéphanie avant son accouchement. Sincèrement, je vous lève mon chapeau pour le courage d'avoir un deuxième enfant alors qu'Éliane a seulement 13 mois... Est-ce que c'est le stress qui fait tant maigrir mon frère, alors qu'il aurait dû engraisser pendant la grossesse de sa femme ?..........

je la mangerais tout rond... arghhhh...
Éliane, le jour de son premier anniversaire.
(prédiction : Je vous ASSURE que votre garçon aura lui aussi les yeux bleus)

En revenant à 1h ce matin, David a préparé une chasse aux oeufs pour Loïc-Antoine. Je pense qu'il a des oeufs pour un an.... (et qui gâte notre fils vous pensez ?) Loïc-Antoine a bien trouvé les oeufs cachés en répondant aux devinettes de son père et c'est aussi ce qu'il a mangé au petit déjeuner, tout naturellement, sans nous demander notre avis.

Jeudi soir, j'étais sortie avec Alex et quand je suis rentrée, j'ai appris que Loïc-Antoine avait plongé la tête première sur le plancher du salon. Comme d'habitude, le petit homme était occupé à sauter sur le divan. Si j'ai bien compris la suite, il est grimpé sur le dossier et est passé de l'autre côté, sans pouvoir mettre les mains pour amortir la chute. Quand David m'a raconté cette histoire en spécifiant à quel point il pleurait, je suis vite monté à sa chambre.

bosse
Sur la partie supérieure de son front, une prune de cette taille.

Je ne savais pas trop si c'était normal cette énorme bosse. Fallait-il le réveiller à intervalles régulières ? J'ai décidé de le laisser filer. Dans mon coeur, trois curieuses envies : a) le réveiller complètement pour le réconforter en le serrant jusqu'à l'étouffer; b) le chicaner pour toutes ces fois où je lui demande d'arrêter de grimper partout, tout le temps; et c) rire un peu en constatant cette énorme bosse.

Nous sommes retournés à plusieurs reprises vérifier la taille de la bosse qui, quelques heures plus tard, avait commencé à se résorber. Au matin, Loïc-Antoine est venu nous rejoindre à 6 h 42, pimpant (pourquoi en semaine, David arrive à peine à le tirer du lit à 7 h 30, alors que dès qu'un congé se pointe, il se réveille super tôt....?)

Demain, David travaille, mais comme dit Loïc-Antoine : "C'est pas grave Maman, parce que Jeamo le Lapin de Pâte va revenir bientôt..."

Jeamo ? Lapin de Pâte... ?
Je pense qu'il reste des choses à préciser...

mercredi 4 avril 2007

Cette histoire m'a tellement renversée, je vous la raconte :

À l'université, je travaille souvent avec une femme. La cinquantaine avancée, elle est chic, belle et elle a toujours de bonnes idées. Je précise qu'elle est chic et belle uniquement pour situer les choses. À sa place, je serais cernée jusqu'aux orteils et au bout du rouleau depuis longtemps (encore plus).

Cette femme, qui est aussi mère d'un enfant autiste, enseigne le français au secondaire. Elle prendra sa retraite dans un an. Elle a choisi ce cours, qui porte essentiellement sur la communication avec les enfants autistes, pour mieux communiquer avec son propre fils. Il y a deux ans, lorsque son fils avait 10 ans, il a fait une dépression majeure, avec hospitalisation. L'intégration en classe régulière était un échec. Après le retrait de cette classe, et son admission en classe TED cette année, son psychiatre a noté une réelle amélioration et maintenant, ça va mieux.

Pendant notre travail d'équipe, elle me parlait de l'impossibilité pour son fils de parler et de répondre au téléphone. Elle m'a aussi montré des photos de son garçon sur lesquelles on notait (surtout elle), son incapacité de sourire. J'essayais de trouver avec elle des moyens pour l'aider avec cette histoire du téléphone, mais elle m'a dit qu'en fait, toute les situations de la vie quotidienne étaient problématiques. Désamparée, je ne savais quoi ajouter... Elle a fini par dire : "Au moins, lui, c'est pas le plus heavy sous mon toît..." Plus tard, j'ai appris qu'elle et son mari étaient également une famille d'accueil pour deux autres enfants.

Le deuxième enfant a une déficience légère, avec troubles obsessionnels compulsifs sévères. C'est un hyperactif qui est aussi insomniaque. Aucune médication (enfin... une fonctionne 3 heures) ne le fait dormir et il a aussi des obsessions reliées à la noirceur : il dort habillé, lumières allumées, avec la radio en plus. Il ne mange aucun aliment solide.

L'autre garçon a 15 ans et a un trouble sévère de l'opposition associé au syndrome Gille de la Tourette. Il est incontinent (relié à l'opposition), fréquente une école pour troubles de comportement et souvent, il est suspendu. Elle me disait à quel point cet enfant est difficile, comment absolument tout est pénible, comment ils ne peuvent jamais faire une activité "en famille"... comment il ne sera jamais fonctionnel. Sa psycoéducatrice et son psychiatre notent cependant une légère amélioration de ses symptômes depuis deux ans.

Les trois garçons sont respectivement âgés de 12, 13 et 15 ans.
Le bel âge...

Pendant la dernière semaine, je n'ai cessé de me demander comment elle arrivait à s'occuper de tout ça, tout en enseignant à temps plein et en suivant deux cours à l'université. Cette question m'a tellement tiraillée, que j'ai fini par conclure que son mari faisait tout le boulot, qu'il était à la maison à temps plein, qu'il veillait à tout. Il fallait forcément que ce soit lui, non ?

Fière de cette conclusion, je n'ai pu m'empêcher de lui en faire part mercredi dernier. Elle m'a répondu : "Tu sais, mon mari est sous-ministre de l'éducation, il est parti en moyenne 70 heures par semaine, parfois plus. La clé du mystère, dans toute cette histoire, c'est de ne jamais voir plus loin que l'heure qui passe..."

... (à ces mots, j'ai eu l'idée de lui faire un Get out ! comme Elaine, mais comme elle est chic et belle, j'ai pas osé..)

Pour moi, c'est maintenant clair : il y a des mécanismes humains qui me dépassent.

dimanche 1 avril 2007

jonquilles

Comme nous, n'oubliez pas cette cause qui nous tient à coeur.

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