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lundi 29 octobre 2007

Retour en arrière sur les événements des derniers jours.

Vendredi, Loïc-Antoine était malade. À 10 h 30, j'ai réalisé que je n'avais pas téléphoné pour signaler son absence. Au téléphone, j'ai parlé avec le directeur de l'établissement qui s'est empressé de me dire (d = directeur et m = moi) :

d : Vous savez j'ai rencontré votre fils concernant les dîners.
m : les dîners ? Que se passe-t-il-aux dîners ?
d: Il refuse de manger. Il se cache le visage avec les mains et refuse de regarder son assiette. Il fait ça tous les jours. Habituellement, ce comportement cesse de lui-même. Mais là, ça ne passe pas.
m : tous les jours ??!! C'est bizarre, car ce n'est jamais mentionné dans son carnet par son éducatrice... c'est inscrit qu'il mange bien, mais qu'il refuse souvent les légumes (cuits) et la soupe (texture), sans plus...?!
d : Pourtant, il agit comme ça tous les jours et comme il faut que ça cesse, je vous en parle aujourd'hui.
m : ah oui je comprends. Je vais lui parler. En effet, c'est inacceptable. Il n'agit jamais comme ça à la maison. Je ne l'ai jamais vu porter ses mains à son visage...

De retour auprès de Loïc-Antoine, je lui ai demandé s'il agissait de cette façon à la garderie.
(l-a = Loïc-Antoine).

l-a : Ce n'est pas moi Maman. Tu dois téléphoner Alain tout de suite pour lui dire.

Ouille ! Je ne veut surtout pas passer pour la mère d'un enfant-roi qui cherche à défendre son fils.... Puis, assumant qu'il en serait ainsi, je téléphone et passe effectivement pour le parent d'un enfant-roi.

Dring-dring, le directeur de nouveau.

m : Je vous téléphone pour vérifier qu'il s'agit bien de Loïc-Antoine. Il y a un Marc-Antoine dans son groupe. Etes-vous certain que vous ne vous trompez pas ? Mon fils dit que ce n'est pas lui.... (j'me sens tellement poche de dire ça, mais bon... pour la cause...)
d: Et pourtant Madame, c'est bien de lui dont il s'agit : Loïc-Antoine.
m : ok...

Je suggère mes pistes d'intervention et raccroche.

Loïc-Antoine aurait-il découvert le mensonge ? Le questionnant de nouveau, il finit par me dire qu'il ne mettra plus jamais ses mains devant son visage à table, ce qui me fait réaliser qu'il a effectivement découvert le mensonge.

Aujourd'hui, je m'informe à son éducatrice de son comportement aux dîners (é = éducatrice).

m : Le dîner s'est bien passé ?
é : oui... pourquoi ?
m : Alain m'a parlé concernant le comportement de Loïc-Antoine aux dîners.
é : quel comportement ?
m : ses mains dans le visage et son refus de manger depuis plusieurs jours. D'ailleurs, pourquoi indiques-tu qu'il mange toujours bien ?
é : Je ne comprends pas de quoi tu parles...
m : De son comportement aux dîners.... ?
é : Il mange très bien et ne porte jamais ses mains au visage..... ??!!
m : Allons voirle directeur, je ne comprends plus rien.
é : moi non plus...

Avec Alain, le directeur de la garderie :

d : Désolé !!! Je me suis trompé de Loïc-Antoine. Il y en a un autre dans le groupe de son ancienne éducatrice.... Je suis vraiment désolé !
m : bon, et moi qui lui ai demandé tout le week-end de bien se comporter à table et de ne plus mettre les mains dans son visage... !

l-a : Je te l'avais dit Maman que ce n'était pas moi !

À notre connaissance, il y a 3 Loïc-Antoine au Québec. Toujours à notre connaissance et se fiant au site de la Régie des Rentes du Québec, nous sommes les premiers à avoir donné ce prénom en 2003. Finalement, nous n'avons jamais rencontré un autre Loïc-Antoine. Ce petit Loïc-Antoine, un an plus jeune, est celui de l'année 2004. Les possibilités, de rencontrer un autre Loïc-Antoine, dans la même garderie, étaient infimes.

Quelques constats, suite à cette histoire :
a) Dites à un enfant qu'il s'est mal conduit, décrivez le comportement, il vous croira;
b) Loïc-Antoine n'a pas encore découvert le mensonge;
c) Le directeur aurait dû vérifier qu'il s'adressait à la bonne personne.

Essayant de réparer les pots cassés, j'ai dit à Loïc-Antoine que tout le monde pouvait se tromper, mêmes les adultes, même Alain, le directeur de la garderie...blablabla....

l-a : oui, tous les adultes peuvent se tromper. Mais heureusement, moi, je ne me trompe j-a-m-a-i-s !

Tiens, il reste des choses à travailler... !

lundi 8 octobre 2007

promènons-nous dans les bois

Un autre avantage d'habiter la rive-sud, c'est qu'on est à cinq minutes de la campagne et des vergers qui s'y trouvent. C'est ainsi qu'hier, en allant faire les courses, on s'est retrouvé dans un verger. Cette sortie improvisée fut une belle découverte à deux pas de la maison.

il faut tourner la pomme maman

Je ne sais pas pourquoi les vergers ont toujours le qualificatif d'être champêtres : est-ce à cause de a) leur emplacement rural, b) on y trouve toujours des animaux de la ferme accompagnés de vrom-vrom de tracteurs au loin ou c) parce qu'on y trouve des tartes aux pommes cuisinés sur place par des grand-mère ?... tout cela est bien mystérieux (et rustique).

ummmm elle est sucrée cette pomme

Aujourd'hui, nous avons fait honneur à notre récolte en cuisinant de succulents biscuits aux pommes-cannelle. Un pur délice.

mardi 2 octobre 2007

croustade aux pommes

un petit souvenir vraiment charmant :

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