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dimanche 30 novembre 2008


Qui charme qui ?

mercredi 26 novembre 2008

Je fais le ménage dans les vieux posts que j'avais commencés, mais non terminés.

Le 9 mai 2007, j'écrivais :

Quelques caractéristiques de Loïc-Antoine :
32 lbs
105 cm




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Le 2 août 2006, j'avais écrit cette anecdote :

Ce soir, nous sommes sortis rapidement du restaurant moi et Loïc-Antoine parce qu'il a soudainement crié après moi et puisque nous attendions la note, j'ai filé en douce avec lui. À l'extérieur, je lui ai demandé s'il savait pourquoi nous étions sortis si rapidement. Et puisqu'il a une excellemente mémoire (il nous remet maintenant sous le nez des paroles dites 5 heures plus tôt...), il a bien vite compris qu'il était en quelque sorte puni et il a commencé à faire une crise de petit-garçon-qui-se-couche-par-terre-dans-le-stationnement. Je l'ai bien vite empoigné, mais à 3 ans, en crise, il n'y a que la prise horizontale sur ma hanche gauche qui fonctionne. En fait, c'est comme si je me promenais avec une baguette de pain, mais c'est mon fils en crise à la place de la baguette.

Arrivés à la voiture, il a poursuivi de plus belle en me criant une bêtise qu'il a testée à deux autres reprises : "Maman, espèce de gros pinouche, espèce de gros pinouche, espèce de gros pinouche!", mais cette fois-ci, il hurlait.

Qu'est-ce qu'un gros pinouche ? Aucune idée.
Ici, seule l'idée de me crier des bêtises par la tête me suffit. Je suis restée assise devant, ignorant ses mots. Il a fini par se calmer un peu. David est arrivé et je lui ai expliqué la situation. J'en ai profité pour lui dire en le regardant bien comme il faut qu'en arrivant à la maison, il devrait monter à sa chambre pour réfléchir à tout ça... Et on a roulé avec Loïc-Antoine qui pleurait derrière, qui ne cessait de s'excuser, qui me disait qu'il ne voulait pas me faire de peine, que maintenant il était content, qu'il voulait me serrer dans ses bras, etc.

Et j'avoue, c'est trop dure parfois de tenir bon, mais j'ai tenu bon, bien qu'à ce moment précis, j'aurais préféré détacher ma ceinture et filer sur la banquette arrière en cédant à cette manitulation. Je lui ai dit que je comprenais tout ça, mais qu'il devrait quand même monter quelques minutes dans sa chambre en arrivant à la maison.

S'en ai suivi dans la voiture une séance d'auto-punitions qui est toute nouvelle dans notre vie. Il s'attribuait lui-même ses punitions, pénibles à entendre : "Maintenant, y'a plus de restaurant, plus de Smarties, plus de film. Je vais faire dodo, sans Nounours et pas de lait. C'est fini maintenant." Il a terminé en disant : "Moi je vais le dire tout ça à mon camion de recyclage et le petit bonhomme, il va m'écouter, lui."

Je ne pouvais absolument pas regarder David et je riais en cachette dans le pli de mon coude. Arrivés à la maison, ce fut la suite classique que vous imaginez : annonce de la chambre, montée en pleurs, pleurs sur le lit, 5 minutes plus tard, retour sur la situation, grosse caresse. Happy ending, enfin.
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Cette photo le 1er août 05, chez Grand-papa et Grand-Maman :


2 ans, 2 mois

samedi 22 novembre 2008

En regardant la montée du numéro 33 au Centre Bell :

Moi : Pour être comme lui, il faut avoir tout dans les patins. Pas grand chose ailleurs.
Lui : Ah, il ne faut pas être bon à l'école ?
Moi : Non.... pas vraiment. Et comme tu es bon à l'école, les patins, ce n'est pas si important.
Lui : Oui, c'est vrai.
Moi : Tu sais, quand tu seras un super docteur comme le mien, tu...
Lui : Euh.... non. Je ne veux pas être docteur.
Moi : Ah non ? (dit-elle sur un ton de déception...)
Lui : Non. Moi, je veux être dentiste.
Moi : Ah, dentiste.... Bon choix.
Lui : Oui, dentiste. J'adore les dents.

Loïc-Antoine Kirouac, dentiste.

Rigolo.

Avais-je mentionné que Loïc-Antoine Kirouac était particulièrement fier d'avoir un tréma dans son prénom ? Et tout aussi fier de son nom de famille ?

Citation de Loïc-Antoine Kirouac :

"Presque personne n'a de tréma dans son prénom... Et la lettre K, pour un nom de famille, c'est très rare, je trouve".

vendredi 14 novembre 2008

Equilibrio, série orange #14

L-A : Maman, tu me tresses.
Moi : Tu veux dire : stresses.
L-A : Oui, quand tu ris, ou quand tu dis : "ooouuuuh, shhhhhh, argggggh!, ça me tresse."
Moi : Ok, je ne dirai plus rien.
L-A : Parfait. Parce que là.... tu me tresses trop.
Moi : stresses trop.
L-A : tresses trop.
....

Rien ne presse, au fond.

mercredi 12 novembre 2008

En parlant avec Émilie hier, elle me racontait comment les pictos pour sa fille avaient révolutionné sa vie, depuis qu'elle avait eu un élève autiste dans sa classe l'an dernier. Moi qui étudie la chose depuis deux ans, je n'avais même pas pensé d'appliquer les pictos avec mon fils.

Constat mutuel ce soir au bain : "Je peux le faire tout seul. Je peux me laver sans toi".

Argghhhhh ! C'est plus fort que moi, j'ai besoin d'avoir une certitude qu'il fera tout comme il faut, même si je suis assise à distance. Solution ? Les pictos.

Sur une feuille, j'ai dessiné pour lui l'ordre des étapes à suivre puisque "oh-monsieur-ne-veut-plus-que-je-sois-là-pendant-le-bain..."

(je suis en charge du dos et des cheveux).

Suivant ses conseils, j'ai dessiné les cinq étapes : 1) le visage, 2) le cou/les bras/le ventre, 3) les jambes/les pieds, 4) les fesses et 5) le coucou.

5) le coucou : action de dilatation.

Ah ! j'étais bien embêtée pour ce dessin. J'ai dit : "Pour le coucou, on pourrait faire un oiseau. Il y a un oiseau qui s'appelle "coucou" et... si les gens viennent à la toilette, ils vont trouver ça mignon....et toi, tu sauras que c'est le coucou de ton pénis en voyant l'oiseau...."

Frustration instantannée : "Pas question de dessiner un oiseau, je veux un pénis. Si je vois un oiseau, comment tu veux que je sache que c'est mon pénis que je dois laver ? Tu veux que je lave les oiseaux dehors ? C'est ça que tu veux ?"

- Non. Je veux que tu te laves le pénis.
- Alors, dessine mon pénis.
- Euh... veux-tu le dessiner, toi ?
- Oui.
- Ok....

Tout d'abord, un rectangle. Puis, le reste.
Je pense avoir retenu avec difficulté mon fou rire intérieur. Heureusement, il n'a rien vu.

Demain, je plastifierai la feuille et elle sera posée au mur : se laver.


Ouf.

jeudi 6 novembre 2008

L'école, Loïc-Antoine adore. Il fait des présentations orales tous les deux jours. Il a toujours quelque chose à dire, à présenter. L'étendue de son vocabulaire est.... illimitée. Il se permet des commentaires tels que "On peut dire "melon d'eau", mais "pastèque", c'est plus joli...non ?" Il a été content d'apprendre que bientôt, il y aurait des reptiles vivants en visite dans la classe. Déjà, il prépare une série de questions concernant le Varan de Komodo.

Bien que ces aspects soient bien développés (logique, vocabulaire, motricité globale, et socialisation), il n'est pas sans défis. Et cela concerne l'application dans ses travaux. Il est assez brouillon, n'est pas très perfectionniste, bien que tous ses travaux soient bien réussis. Et le coloriage, toujours vite fait et.... pas vraiment bien fait. Son argument est "c'est plate colorier, ça ne sert à rien...Quand est-ce que tu colories, toi ? " Ouf. Et là on parle d'application, de musculation pour l'écriture et de patience à développer. Sincèrement, je ne vois pas autre chose que le coloriage pourrait apporter dans la vie. Peut-être le "ça va être beau...." ?

Actuellement, je pense que Loïc-Antoine a réussi à mettre un frein sur "Je noie la personne qui parle par mon propre discours..." Cependant, il a toujours le "oui, mais...." pas trop loin. Et lorsque le "oui, mais..." s'enclenche, il n'y a plus moyen de l'arrêter.

Demain, Loïc-Antoine présentera une histoire (6 images à découper, lesquelles apparaissent dans le désordre. Recoller en ordre pour recontruire la séquence). Je pensais l'occuper pour 15 minutes, il avait fini au bout de 3.

Quand je lui ai demandé : "Qu'est-ce que tu vas dire demain, devant la classe ?" Il m'a dit : "Ben, que j'ai replacé une histoire en ordre et que cette histoire, la voici...."

Mais ce qui m'a le plus impressionnée, c'est que son histoire était racontée au passé simple, entièrement.


Un autre défi serait de simplement s'asseoir, normalement.

i.e : pas de "j'accote mes genoux sur le bord de la table pour manger" pas de "je m'assois sur une seule fesse en classe..." ou encore "je m'assois lorsque je travaille à l'ordinateur..."

Ah oui, j'oubliais de dire que depuis quelque temps déjà, il parle souvent de "Maman et David..." ou de "Ma mère et David..." Moi je suis crampée, mais je ne suis pas certaine que papa le soit autant... ! Et ce soir, quand le téléphone a sonné : "Peux-tu répondre, David ?"

Ahahahahah !!!

lundi 3 novembre 2008

J'ai oublié de dire comment était déguisé Loïc-Antoine.

En revenant de l'épicerie, il y a environ 4 semaines, c'est un petit Ninja tout noir qui est venu m'accueillir à l'auto : grand sabre au dos, foulards rouges aux bras et aux jambes, je ne voyais que ses yeux.

David a toujours eu une fascination pour les Ninjas. Lui aussi, s'est acheté un kit de Ninja, alors, il y a parfois deux Ninjas dans la maison qui font des passes de Ninjas...

J'ai adoré ce choix : sobre, simple et vraiment beau. Pour sa part, Mila était déguisée en Dorothée et brillait avec sa robe bleue et ses souliers rouges, elle était comme dans le Magicien d'Oz.

Aujourd'hui, en revenant de l'école, on a fait quelques structures :


Loïc-Antoine trouve ce jeu passionnant.

Il n'est pas le seul, comme vous pouvez l'imaginer.
Pour ma part, je le trouve bien stressant et je dois parfois m'éloigner et changer de pièce quand ça devient trop intense....

Et la réussite provoque ce genre de réaction :


Trop, trop et trop cool !

dimanche 2 novembre 2008

Notre Halloween a été vraiment génial.
Vendredi, j'ai terminé de travailler à 14 h. J'ai filé juste après Nightmare Before Christmas, que je regardais avec mes élèves. Je pense qu'ils sont fortement influencés par le culte que je voue à ce film.

Après, j'ai roulé jusque chez Audrey. On a fait des courses sur Mont-Royal (les bricohes à la citrouilles des Co'Pains étaient remarquables), on est allé cherché Mila à son école et on est allé se blottir dans le traffic jusqu'à l'école de Loïc-Antoine. On s'est ouvert une petite bouteille en apéro et les enfants ont joué jusqu'au retour de Marc et David, vers 18 h.

Nouveauté cette année : nous sommes restées, moi et Audrey, à donner les bonbons pendant que les papas étaient partis avec les enfants. Loïc-Antoine a ramassé plein de sous, c'est d'ailleurs la chose qu'il demandait, bien avant les bonbons : "Avez-vous des sous pour les enfants malades ?" Selon Marc, Loïc-Antoine connaît tout le quartier (?!) et placotait avec les propriétaires, surtout au sujet de leurs décorations............

Ceci nous a laissé le temps de préparer une bonne petite bouffe. Audrey avait apporté un pain en forme de citrouille qui goûtait, étrangement, différemment des pains du Pain Doré. Elle avait appporté plein de surprises pour les enfants : des bas du Canadiens pour David/Loïc-Antoine, des sacs à surprises débordant de sucreries de qualité et des petits gâteaux (un fantôme, un cercueil, un chapeau de sorcière, des marmites) tellement beaux qu'on ne voulait pas les manger.
Cet Halloween était parfait, comme chaque année.

Le lendemain, on a filé à Trois-Rivières pour fêter la retraite de Mamie. Elle était bien surprise de nous voir là !


Dans la voiture, Loïc-Antoine était.... survolté !

Quel week-end parfait.

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