"Colat, ummm... bon ! "
"Bébé ? Bébé, que fais-tu ?" Silence.
Mercredi, 15 h 15. Caroline est plongée dans le merveilleux monde virtuel de l'immobilier (encore, en vain). Pendant ce temps, notre petit garçon regarde des livres dans le salon, je suppose, mais je n'en suis pas certaine...
"Tit-loup ? Viens ici tout de suite !" Silence. Rien.
Le calme avant la tempête ? Sûrement...
En tant que bonne enseignante, je lui attribue toute cette concentration à une lecture personnelle des livres que nous sommes allés chercher, moi et lui, à la bibliothèque. Tout de même, un doute plane dans mon esprit, puisque notre petit Loic-Antoine n'est pas encore un fervant amateur de lecture (à l'exception des livres sur les camions, sujet ô combien passionnant, bien sûr). Je continue mes recherches virtuelles et j'en viens même à oublier sa présence (!) tant le silence règne dans notre maison... Au bout de quelques minutes, je quitte l'immobilier et me dirige vers l'autre bout de notre appartement, puisque mes appels n'ont rien donné. Inquiétude, angoisse. Facteur A (anxiété) à la hausse.
Pas de Tit-loup dans la salle de bain (son endroit préféré... pour y réaliser de charmantes activités telles que tirer la chaine 5 fois de suite, grimper sur la toilette pour se brosser les dents, ou encore, vider le contenu de la toilette sur le plancher à l'aide de son petit pot, cool). Je continue.
Pas de Loic-Antoine dans le salon. Aucun livre ouvert. Déception.
Ne reste que la cuisine. Il y est. Bien assis sur une chaise, un plateau de petits gâteaux devant lui, il se régale. "Ummm, bon colat maman !" "Ah oui ? Vraiment ?"
En m'approchant, je constate que la petite souris à fait son territoire en grignotant 5 des 9 petits gâteaux...
Les gâteaux à la poudre magique se sont bien vite envolés dans son gros bedon.
Morale de cette histoire : ne jamais sous-estimer les capacités motrices des petits enfants, surtout si un plateau de petits gâteaux a été laissé au hasard, l'escalade n'en sera que plus ennivrante.