Le garçon fougueux
adj. Qui manifeste de la fougue. D'une ardeur impétueuse ; élan enthousiasme (Larousse 2008). Qui entretient la santé cardio-vasculaire de ses observateurs (Caroline 2009).
vendredi 17 juin 2005
Hier soir, je suis sortie chez une amie pour un dîner entre mamans.
En effet, avouons-le, Annie est une presque-maman. Plus que 3 semaines et les vies d'Annie et d'Éric ne seront plus jamais les mêmes. Bref, super idée que ce souper.
Chacune d'entre nous devait préparer une partie du souper. L'entrée me revenait. Annie concoctait le plat principal et c'est à Catherine que revenait l'honneur du péché mortel illustré ci-dessus.
Quand je m'absente, il est parfois difficile pour Ïc de briser sa routine. Le pauvre.
Il me cherche. Hier, il a été super sweet avec son papa (d'ailleurs, ce dernier était fort content de passer une soirée "ent'gars" et il me l'a bien rappelé quand j'ai téléphoné en début de soirée).
Quand je suis rentrée à 23 h, Loïc-Antoine était bien au creu des bras de Morphée, à peine perceptible.
Ce n'est que ce matin que j'ai doublement saisi l'ampleur de mon péché.
Oui, je crois bien que notre fils tenait à me faire payer cette escapade entre amies.
La crise ce matin.
La crise dans l'auto.
La crise, toujours la crise.
Éternelle crise.
En mettant les pieds à la garderie, Petit Bonhomme retrouve son sourire et passe une excellente journée. À mon retour en fin de journée, nos regards se croisent.
Il remet ça.
Encore plus loin, toujours plus haut.
Bon. J'ai compris.
Je paye doublement :
1 - Dans ma culotte de ch'val, les quelques centaines de gras contenus dans ma portion de gâteau sont bien heureux de retrouver leurs copains, doyens de la place.
2 - Puis, pendant 24 h, mon fils me reproche en manifestant haut et fort que je ne dois pas sortir sans lui... La bonne nouvelle.
Pas grave. Cette sortie en valait la peine (et le gâteau aussi).
N'importe quand les copines. Désolée Ïc.