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mardi 21 juin 2005

d'hier à aujourd'hui

Fête des pères, dernier chapitre.
En me levant dimanche matin (5 h 40), j'étais de bonne humeur. Nous sommes partis en famille, vers 8 h, au Fromentier , comme souvent nous le faisons les samedis et dimanches matins. Peu de gens étaient sortis à cette heure dans les rues.
C'était bien de compter parmi les premiers visages des passants. Une chocolatine pour Loïc-Antoine, des croissants pour les parents, on va déjeuner au parc ?
Non, on ne peut pas attendre, on dévore tout sur le banc de la boulangerie.
Quand je pense à quel point ma vie s'est transformée au cours des dernières années, j'en suis moi-même renversée. Moi, de bonne humeur à 5 h 40 ?

C'est envisageable, finalement.
Quelques comparaisons, à trois ans d'intervalle:

- Je sortais dans les bars, beaucoup. Je commençais à envisager cette possibilité vers 22 h. Maintenant, à 22 h, je ne pense plus à sortir, mais à rentrer.
- J'aimais bien me coucher à l'heure à laquelle je me lève aujourd'hui.
- J'aimais bien me lever à l'heure à laquelle mon fils s'apprête à faire sa sieste.
- J'aimais bien aussi prendre mon petit déjeuner à l'heure à laquelle il la termine.
- Je fumais. C'est enfin fini (je crois).
- Je mangeais dans les restos, toutes les semaines.
- J'aimais bien regarder un film sans m'endormir et être tenue de le revoir le lendemain.

- Je ne payais jamais de retard au club vidéo.
- J'allais au cinéma. J'allais
au FFM, je lisais les critiques, j'étais au courant...
plus maintenant !
- Je parlais des heures au téléphone avec les copines. Maintenant, j'y pense deux fois, quelques minutes pourraient être coupées sur mon précieux temps de sommeil.
- Je n'étais presque jamais à la maison, je détestais y être...

- Je ne déjeunais presque jamais. Maintenant, j'adore ces moments en famille.
...
Je pourrais continuer tellement longtemps... mais, à quoi bon, puisque jamais je ne retournerais en arrière, pas même pour 24 heures.

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