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vendredi 14 octobre 2005

l-a m m

Aujourd'hui, j'étais malade. Enfin, quand je me suis levée, je l'étais. Il y a eu une pause entre 10 h (l'heure où Audrey est arrivée) et 15 h (celle où Alexandra est arrivée.) Maintenant, les courbatures et les oreilles bouchées sont de retour. Joie intense et immense qu'est la mienne. J'étais malade, donc. Pour cette raison, je suis restée à la maison avec mon fils. J'ai fait absolument TOUT, sauf me reposer. Désir de faire aut'chose ce week-end que les corvées habituelles.
C'est pourquoi j'me suis donnée à fond.
Pendant la matinée, alors que je structurais mon univers matériel d'un entrain à peine voilé, L-A m'a demandé d'écouter
M. Telle ne fut pas ma surprise de le voir s'installer confortablement prêt à écouter M, comme s'il s'agissait d'un film. Il est resté comme ça pendant la première moitié de l'album. J'ai abandonné toutes relances pour jouer avec lui à force de me faire dire "Chuuut, moi j'écoute la guitare rose..."
Ne reculant devant rien, je lui ai proposé d'autres alternatives,
telles qu'Un dimanche à Kyoto que je trouvais davantage approprié pour sa petite personne.
Je l'ai pratiquement reçu en pleine tête et me suis fait pointer un album de Gorillaz comme prochain choix musical.
L-A m M, donc. Et Gorillaz aussi. Non, y'a plus d'bébés ici...

Je reviens sur un épisode étrange qui s'est déroulé à l'aéroport alors que nous attendions mon père. J'étais incapable d'écrire le soir même cet événement puisque j'en étais entièrement bée de ma personne (je prends pour acquis que la corps, au même titre que le bouche, peut se retouver bé/e, lorsque saisi par autant de surprise).
Loïc-Antoine me demandait sans cesse de lui lâcher la main alors que j'ignorais ces plaintes, décidée à passer pour une mère pleine de contrôle. Il a fini par défaire cette serre que je lui faisais autour du poignet et est parti droit devant, comme une fusée, sans jamais s'arrêter, ni se retourner. Il n'a pas fait long avant de se retrouver face première dans cette charmante colonne :


Propulsé vers l'arrière au contact de cette colonne blanche, Loïc-Antoine s'est mis instantanément à pleurer. Je n'ai absolument rien compris à cet instant de folie pure, mais pour se faire remarquer, c'était parfait.

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