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mercredi 5 juillet 2006

la France élimine le Portugal, mais 24 h avant...

chez le Dr J. Panaccio
Quelques minutes avant d'entrer dans le cabinet du dentiste.

Hier matin, 10 heures 30. Premier nettoyage officiel chez le dentiste rue Saint-Denis. Température extérieur : 29C + humidité = la grande poisse.
Nous partons en expédition en autobus et en métro pour rejoindre le cabinet (eh oui, je dois dire que dans ces occasions, j'apprécierais avoir un permis de conduire, mais comme nous n'aurons jamais deux voitures, je ne serais pas plus avancée, alors je me console et trouve, une fois de plus, une raison pour ne pas suivre mon cours).
Soyons brefs.
Je ne sais pas ce qui s'est passé.

En fait, oui, je sais. Tout s'est hyper bien déroulé dans le cabinet. Tout le monde a bien rigolé pendant le polissage. On est reparti comme on est venu, soit avec le sourire. Mais en tournant à gauche sur la rue Mont-Royal, j'entends pleurer. Je me penche et je constate : Loïc-Antoine vomit tout son petit déjeuner sur lui et dans sa poussette.
Me viennent alors trois questions :

Question a) Est-ce que j'ai du linge de rechange ? Non.
Question b ) Est-ce que j'ai des mouchoirs pour essuyer tout ça ? Non.
Question c) Je fais quoi ? Je sais pas.

On file au Subway juste au coin de la rue. En entrant, on me file les clés avant même que j'ouvre la bouche. Ils ont bien vu ce qu'ils ont vu. Et les clients aussi, lesquels me le font savoir, comme si j'y pouvais quelque chose. Je m'excuse auprès d'eux, tant bien que mal (ils mangent, quand même). Dans la toilette, je lave les vêtements de Loïc-Antoine et sa poussette.

Quelqu'un cogne et recogne à la porte, il s'impatiente. J'ai des fantasmes d'uppercut directement dirigés envers cette personne et j'ai chaud. Je suis dans l'jus, mon fils est flambant nu dans une toilette publique et il fait 29C + humidex ? Je crois devenir folle. Vite, je lui remets tous ses vêtements mouillés et par devant la sortie.

Heureusement, il y a un délai avant qu'Alexandra et Morgane ne nous rejoingnent. J'ai le temps de me calmer les nerfs sur un banc public. Elles arrivent. On file au Jean Coutu pour acheter ces lingettes automoussantes (le brevet de cette invention doit être imprimé sur une feuille d'or). Ensuite, direction l'Aubainerie pour trouver des vêtements secs et une toilette moins achalandée pour un p'tit bain vite fait bien fait. En sortant de l'Aubainerie, Loïc-Antoine sent bon et ses petites fesses reposent sur un linge à vaiselle, une trouvaille d'Alexandra, excellente d'ailleurs.
Il se passe encore au moins une demi-heure avant que je retrouve mon calme du début de journée.

Avec le recul, je ne sais pas si c'est cette histoire du dentiste qui a créé une nervosité, ou la pâte à dents qu'on ne doit pas avaler et qu'il a tout avalé (résister aux fruits sauvages à trois ans, c'est impossible), ou si c'est tout simplement ce foutu mal des transports qui revient nous hanter. En effet, juste avant de descendre de l'autobus, à notre retour, Loïc-Antoine s'est retourné et m'a dit : "Il faut descendre Maman, j'ai mal au coeur..." Heureusement, l'arrêt suivant était le nôtre.

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