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dimanche 18 juin 2006


Bonne fête des Pères, David.

Papa,

Ma main est encore trop petite
Pour écrire comme tu le sais, comme font les grands
N’empêche qu’aujourd’hui
Tu me vois fort content
D’avoir un papa comme toi
Juste pour moi

Tu sais raconter les histoires pas trop vite comme Maman
Ma tête sur ton épaule, je dévore mes petits romans
Plaisirs immenses, de se retrouver
Tous les soirs, collés-collés

Avec toi les abeilles deviennent sympathiques
Les fourmis, nos amies
Je me demande comment tu n’as pas réussi
À convaincre Maman
Que les papillons l’étaient tout autant,
Que les araignées méritaient, elles aussi,
Dehors, de se retrouver

Quand je pense à tout ce que nous ferons
J’espère que toujours ensemble, nous serons

Mauvais coups tu comprendras
En cachette, tu souriras
Ces chemins jadis copains
De nouveau te tenderont la main

À Maman, tu apprendras
Comment je suis
Grâce à toi

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