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vendredi 21 juillet 2006

au bout de la rue Asselin, il y a un nouveau parc où Loïc-Antoine peut assouvir sa passion de grimper partout.
La pluie prévue aujourd'hui n'a pas eu lieu.

Chaque été où les longues vacances reviennent, je me demande toujours comment je fais pendant l'année scolaire pour ne jamais être en retard au boulot. Outre le fait que David s'occupe entièrement de Loïc-Antoine tous les matins lorsque je travaille, j'ai peine à m'imaginer que lorsque je termine mon petit déjeuner en juillet, j'ai habituellement à pareille heure, enseigné 90 minutes en septembre.

Depuis le 28 juin, nous passons toutes nos journées ensemble, moi et Loïc-Antoine. Rarement, nous nous habillons avant 10 heures. Deux bons cafés pour moi avant tout autre chose, longs petits déjeuners, petites discussions à table et surtout, paresser ensemble toute la matinée. Marcher jusqu'à la garderie (5 minutes d'un bon pas) relève actuellement du défi. Pourtant, depuis le début des vacances, il n'y a que deux petites journées où nous avons été entièrement seuls. Les heures passent, le téléphone sonne, les amis débarquent. Si bien que lorsque je mentionne à David que je suis crevée le soir venu, il n'a -bien évidemment- aucune pitié pour moi. Qui en aurait ?

Presque tous les jours, je jardine un peu. En cherchant la motivation que j'avais à passer toutes les siestes de Loïc-Antoine à l'extérieur pour retirer les mauvaises herbes qui poussent partout sur notre terrain, j'ai réalisé que pendant ces heures, contrairement aux corvées quotidiennes, je n'avais aucune pensée désagréable. Plus encore, bien qu'étant érintant sous un soleil de plomb de soigner mes fleurs et mes herbes, j'ai remarqué qu'au réveil de Loïc-Antoine, j'étais détendue et disponible.
En confiant ces observations à mon amie Émilie, elle m'a dit que "le jardinage est une forme de méditation qui nous remet en contact avec la terre qui nous nourrit." Ah bon ? Je n'en demandais pas tant. Ce n'était nullement mon intention (je voulais simplement retirer des mauvaises herbes après tout!). Je n'ai pu m'empêcher de mentionner à Émilie qu'une fois de plus, elle me faisait un commentaire complètement grano, mais cependant, cet état de calme et d'apaisement me rend de plus en plus accroc au jardinage.

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