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mardi 3 mai 2005

Deux par deux

Quand je m'approche et que je donne des raisins à Loïc-Antoine, il les compte.
Si je regarde un livre dans lequel on peut voir des oiseaux sur une page, il les compte.
Chaque fois qu'il s'approche de la porte pour enfiler ses souliers, il compte toutes les chaussures qui s'y trouvent. Pas moyen non plus de se promener dans la rue sans compter les camions, dès qu'il y en a deux, c'est parti, il compte.
Même chose pour les voitures, les vélos et les chiens dans le parc.

Le plus étrange et ce n'est rien de le dire, c'est qu'il compte par deux.
2-4-6-8-10. Les chiffres impairs sont inexsistants, hors vocabulaire, domaine étranger.
La raison m'est inconnue, mais mon égo de maman est bien servi.
Thank you mon fils.

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