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dimanche 16 octobre 2005

Loïc-Antoine nous a fait beaucoup, beaucoup rire au souper quand il a demandé à son père s'il avait tout fini son assiette, ce qui, comme à l'habitude, était fait. Entièrement. Puis, se penchant sur la sienne, qui comme à l'habitude était encore pleine, il lui a dit qu'il avait aussi terminé, ce qui, à moins d'être complètement aveugle, relevait du pure mensonge. Puis, en pointant un cercle dégarni au milieu de ses pâtes aux champignons, il lui a clairement montré qu'il avait lui aussi tout fini, en cet endroit précis.

Retour en arrière :
Lors de ma terrible journée de maladie (et je renifle !), je suis sortie prendre un café en fin de journée avec Alexandra. J'ai voulu vêtir mon fils au départ de ce café, ce à quoi il s'est opposé, comme à l'habitude. Ne voulant pas perturber les autres clients par ses cris, j'ai tendu son manteau et son chandail à Alexandra, puisqu'habituellement, si je n'y arrive pas, c'est qu'il veut se faire habiller par elle.
Raté, raté, raté ! Il a crié de plus belle. Il a repris son chandail et son manteau en affirmant qu'il était capable (manouevres folles d'un petit gars désespéré tentant de s'habiller seul). Forcé à se rendre compte de sa défaite et ne voulant pas se faire habiller par nous (déjà orgeuilleux !), c'est vers un inconnu qu'il s'est dirigé :

"M'habiller, s'il vous plaît, Monsieur..."

Et cet homme, pris par autant de culot de la part de mon p'tit gars, acquiessa, ce qui ne manqua pas, au passage, de lui rappeler de bons souvenirs, tels que ses cheveux gris en témoignaient et qu'en plus, il nous l'affirma.

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