Patience en attendant que ses carottes poussent.
J'ai passé la journée à la maison hier avec Loïc-Antoine. Je me réjouissais puisque la fièvre était tombée vers 10 h. On a passé l'après-midi à jouer à des jeux sur la terrasse. Ensuite, Loïc-Antoine a peint tous les coquillages qu'il lui restaient de l'été dernier. Ceci nous oblige à retourner à la mer cet été...
Vers 17 h, il a commencé à moins bien aller. Il m'a demandé d'aller faire une sieste, ce qui n'est jamais arrivé en cinq ans : Loïc-Antoine déteste dormir. Vers 17 h 45, il s'est réveillé, bouillant de fièvre (40.3) et hurlant que son oreille droite lui faisait mal. En hurlant, j'ai également remarqué ses balles de golf au fond de la gorge. Nous sommes donc retournés à la clinique. Il a une otite et une amygdalite. Ce matin, il fait encore beaucoup de fièvre (40.2), mais heureusement, comme dit Loïc-Antoine, le docteur nous a donné du sirop de soldat.
Les soldats. Cet hiver, notre voisinne a dit à Loïc-Antoine qu'il est important de manger aux repas parce que ses soldats ne pourraient pas combattre les microbes. Au départ, l'histoire des soldats, c'était pour inciter Loïc-Antoine à manger aux repas, ce qu'il fait encore difficilement. Mon petit poulet n'est pas gros : 36 livres dimanche dernier dans le bureau du docteur, avec ses vêtements. Depuis ce jour, il est persuadé qu'il a une armée de soldats dans le corps, avec des chevaux, des boucliers et des épées. Quand il boit du jus d'orange, il dit que c'est la boisson préférée des soldats. Quand il est malade, il dit que les microbes sont à gauche et que les soldats sont à droite (analogie entre le bien et le mal ?). Quand il fait de la fièvre, il pense que les soldats ont besoin d'aide. Et quand il prend un antibiotique, il pense qu'il y a plein de soldats dedans, avec des cheveaux et des boucliers, mais qu'ils sont si petits qu'on ne peut pas les voir.
C'est vrai que je commence à avoir hâte que les soldats fassent leur job ! Heureusement, il est 13 h 45 et il ne fait plus de fièvre depuis 8 h ce matin. Croisons-nous les doigts.
publié par caroline @ 1:50 p.m.
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