Je suis allée le chercher jeudi à l'école, je suis arrivée assez tôt et il jouait au gymnase. Quand je l'ai vu, de loin, j'ai tout de suite su que quelque chose n'allait pas : il était cerné comme je l'ai rarement vu. Je me suis approchée, il a marché vers moi : deuxième signe qui ne trompe pas, Loïc-Antoine court toujours. Il avait le front très chaud. Nous devions aller faire des courses, mais nous sommes rentrés directement. J'étais curieuse de savoir combien il faisait de température : 39.3. En soirée, il était enjoué malgré sa fièvre. Pendant la nuit, sa température s'est maintenue à 39.7, malgré la médication. Nous étions inquiets de voir que rien ne bougeait, malgré le Tylenol pour lequel j'avais été très généreuse en lui donnant... Ce fut une première nuit assez difficile : il s'est réveillé très souvent, il toussait beaucoup, mais son nez ne coulait pas. Le lendemain, je suis restée à la maison et la fièvre s'est poursuivi jusqu'au lendemain troisième jour, samedi matin.
Bien que la fièvre était tombée samedi matin, il n'a pas pu aller à son cours d'escalade puisque sa toux était trop intense et probablement encore contagieuse.
J'ai désinfecté la maison comme une folle, ne cessant de laver tout ce qu'il touchait derrière lui, plancher inclus (le virus peut y vivre jusqu'à 2 jours à cause des gouttelettes de la toux). J'ai lavé tous ses vêtements qu'il avait frôlé, les lits, les serviettes qu'il touchait, tout. Le plus difficile fut de ne pas trop l'approcher et de lui donner ses bécots sur la tête puisque oui, moi et lui, on se donne encore nos bisous sur la bouche, mais là, ce n'était pas souhaitable. Loïc-Antoine comprenait difficilement que je m'éloigne de lui ainsi, même s'il constatait qu'il était très malade.
Pendant qu'il est resté à la maison, je suis allée seule chez Horizon Roc pour faire mon accréditation pour pouvoir faire grimper Loïc-Antoine. 3 heures de cours, 1 heure de test pour apprendre à faire le noeud pour l'attacher et l'assurer au sol. J'ai réussi l'examen, ce qui veut dire que je pourrai aller le faire grimper en dehors de ses heures de cours. Le seul inconvénient que je vois, c'est que nous n'avons pas le même vocabulaire et il faudra s'ajuster ensemble. Je ne connais pas les techniques de changements de pieds et de mains, mais ce n'est pas grave, l'important, c'est qu'on aura du plaisir à faire cette activité ensemble.
Et quand il sera plus grand, il pourra m'assurer au sol. En attendant, c'est interdit, puisque si je fais une chute de la paroi, c'est lui qui va se ramasser au plafond ;)
publié par caroline @ 8:54 p.m.
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