son arbre
Le cerisier tardif planté chez mon père il y a deux ans a maintenant dépassé Loïc-Antoine.
Au printemps 2004, nous sommes allés au Jardin Botanique chercher un arbre donné par la ville de Montréal à l'occasion de la naissance de Loïc-Antoine. Ainsi, pour chaque naissance, chaque enfant peut reçevoir un arbre qui grandira avec lui. Quand nous avons eu notre arbre, ce n'était qu'une petite branche dans un petit sac. En fait, si on ne m'avait pas mentionné que c'était un arbre, j'aurais cru que c'était le déracinement d'une mauvaise herbe. N'ayant à ce moment pas de cour pour planter l'arbre, il s'est retrouvé chez mon père, près de la fenêtre de sa chambre. Depuis, nous allons, chaque fois que nous arrivons chez mon père, voir l'arbre de Loïc-Antoine. Et tel que promis, il grandit avec lui.