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mercredi 26 novembre 2008

Je fais le ménage dans les vieux posts que j'avais commencés, mais non terminés.

Le 9 mai 2007, j'écrivais :

Quelques caractéristiques de Loïc-Antoine :
32 lbs
105 cm




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Le 2 août 2006, j'avais écrit cette anecdote :

Ce soir, nous sommes sortis rapidement du restaurant moi et Loïc-Antoine parce qu'il a soudainement crié après moi et puisque nous attendions la note, j'ai filé en douce avec lui. À l'extérieur, je lui ai demandé s'il savait pourquoi nous étions sortis si rapidement. Et puisqu'il a une excellemente mémoire (il nous remet maintenant sous le nez des paroles dites 5 heures plus tôt...), il a bien vite compris qu'il était en quelque sorte puni et il a commencé à faire une crise de petit-garçon-qui-se-couche-par-terre-dans-le-stationnement. Je l'ai bien vite empoigné, mais à 3 ans, en crise, il n'y a que la prise horizontale sur ma hanche gauche qui fonctionne. En fait, c'est comme si je me promenais avec une baguette de pain, mais c'est mon fils en crise à la place de la baguette.

Arrivés à la voiture, il a poursuivi de plus belle en me criant une bêtise qu'il a testée à deux autres reprises : "Maman, espèce de gros pinouche, espèce de gros pinouche, espèce de gros pinouche!", mais cette fois-ci, il hurlait.

Qu'est-ce qu'un gros pinouche ? Aucune idée.
Ici, seule l'idée de me crier des bêtises par la tête me suffit. Je suis restée assise devant, ignorant ses mots. Il a fini par se calmer un peu. David est arrivé et je lui ai expliqué la situation. J'en ai profité pour lui dire en le regardant bien comme il faut qu'en arrivant à la maison, il devrait monter à sa chambre pour réfléchir à tout ça... Et on a roulé avec Loïc-Antoine qui pleurait derrière, qui ne cessait de s'excuser, qui me disait qu'il ne voulait pas me faire de peine, que maintenant il était content, qu'il voulait me serrer dans ses bras, etc.

Et j'avoue, c'est trop dure parfois de tenir bon, mais j'ai tenu bon, bien qu'à ce moment précis, j'aurais préféré détacher ma ceinture et filer sur la banquette arrière en cédant à cette manitulation. Je lui ai dit que je comprenais tout ça, mais qu'il devrait quand même monter quelques minutes dans sa chambre en arrivant à la maison.

S'en ai suivi dans la voiture une séance d'auto-punitions qui est toute nouvelle dans notre vie. Il s'attribuait lui-même ses punitions, pénibles à entendre : "Maintenant, y'a plus de restaurant, plus de Smarties, plus de film. Je vais faire dodo, sans Nounours et pas de lait. C'est fini maintenant." Il a terminé en disant : "Moi je vais le dire tout ça à mon camion de recyclage et le petit bonhomme, il va m'écouter, lui."

Je ne pouvais absolument pas regarder David et je riais en cachette dans le pli de mon coude. Arrivés à la maison, ce fut la suite classique que vous imaginez : annonce de la chambre, montée en pleurs, pleurs sur le lit, 5 minutes plus tard, retour sur la situation, grosse caresse. Happy ending, enfin.
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Cette photo le 1er août 05, chez Grand-papa et Grand-Maman :


2 ans, 2 mois

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