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mercredi 19 avril 2006

Le soir de Pâques, nous sommes allés souper avec la famille de ma mère. Le souper avait lieu chez le frère de ma mère, un excellent chasseur. En descendant au sous-sol, Loïc-Antoine a été surpris de voir deux chevreuils empaillés, accrochés au mur. Ils étaient, pour lui, vraiment live et also alive. En les voyant, il a pris une grande inspiration de surprise et a crié : "Maman, des rennes, des rennes !" "Le Père Noël n'est pas loiiiiinnn Mamannnn!!!" Je lui ai expliqué que ces rennes étaient en fait des chevreuils et il a refusé de me croire. En présentant le repas, Sylvie, ma tante, a mentionné la perdrix, le chevreuil bourguignon (un must!) et l'orignal mijoté. J'ai vu alors mon fils se tourner vers moi, puis, vers le mur. Vers moi encore, puis, vers le mur. Il n'a pas mangé le soir de Pâques.

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