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mardi 26 septembre 2006

choses qui épatent et autres trucs déconcertants

Dernièrement, je me questionnais sur le statut de Loïc-Antoine à la garderie. Je me demandais - et me d'ailleurs encore - s'il était aimé, apprécié des autres enfants. Bon. D'emblée et surtout en ce début d'année scolaire épuisant (vous savez, ces enfants "vides" ?... Non, c'est vrai, peu d'entre vous savent de quoi il est ici question...), bref, disons que ma (dé)formation professionnelle envahit actuellement ma famille. N'empêche que ce soir, en me voyant arriver, y'a Mathilde et Élodie qui ont couvert de bisous mon fiston, la chemise déboutonnée qu'il s'est retrouvé, sa maman bien surprise. Voilà la première chose épatante qu'il nous est arrivée.

Ensuite, nous deux, on s'est chicané parce que Loïc-Antoine voulait partir sur le pont d'Avignon et qu'il refusait de croire que David et moi, avions eu ce privilège sans lui (c'était en été 2002). Alors, il m'a fait une crise grosse comme un gigot d'agneau et comme j'étais désespérée, je l'ai supplié de téléphoner à l'un de ses grands-pères pour se faire expliquer que nous étions allés bien avant sa venue au monde (et en espérant qu'avec ce grand-père, ça passerait mieux...), mais il m'a dit "qu'il ne voulait pas discuter de ce problème... AVEC PERSONNE CH'TE DIS MAMAN, BON !"
C'était une deuxième chose épatante survenue aujourd'hui.

Ensuite, j'ai réalisé que Loïc-Antoine pouvait faire des catégories lorsqu'il m'a tenu tête dix minutes en me disant que les oiseaux étaient une sorte de perroquets et non l'inverse.
C'est fou ce que parfois, dix minutes peuvent paraître.

En terminant, disons que la dernière chose épatante du jour fut que Loïc-Antoine était content d'enfiler son costûme d'Halloween : un dinosaure bien vert et tout gentil. En se regardant dans le miroir, il était un peu déçu parce que "...Moi je voulais être un tricératops ou un protocératops Maman, pas un iguanodon..." Merci... Gallimard Jeunesse. J'apprends avec vous, moi aussi.

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