Le garçon fougueux
adj. Qui manifeste de la fougue. D'une ardeur impétueuse ; élan enthousiasme (Larousse 2008). Qui entretient la santé cardio-vasculaire de ses observateurs (Caroline 2009).
lundi 28 novembre 2005
samedi 26 novembre 2005
vues et entendues
Entre les crises à profusion se disent parfois des choses absolument irrésistibles. Heureusement, ça passe mieux.- C'est pas toi le "boss" Maman, c'est pas Papa le "boss" non plus.
C'est le chameau qui a des bosses.
Tous les soirs en sortant du bain, Loïc-Antoine dit en s'essuyant :
- Moi j'ai terminé. Je peux retourner dans la maison maintenant ?
Au café ce matin, la crise s'en vient lorsque je refuse ceci :
- Un café pour moi ausssssi !
*... et je refusai... et il crisa me demandant encore et encore un café. Difficile à justifier devant tous les clients présents sur place...
Juste avant la sieste :
- Moi je t'aime de tout mon coeur Maman. Et tout le monde aussi.
mardi 22 novembre 2005
J'avais pensé faire le coup du siècle en achetant un jeu que j'avais jugé assez compliqué pour l'âge de mon fils (3 +). Petits dessins, menus détails, je croyais bien en avoir pour mon argent. Le but du jeu ? Associer une petite bête à sa silhouette (ombre) sur une planche. Les petites bêtes sont complexes et demandent une bonne dose d'observation. Sur la même planche, plusieurs se ressemblent.
"Parfait pour mon Ïc, me dis-je en magasin. Essayons."
On a joué 3 fois. La première fois, c'était plaisant, je voyais un défi dans les yeux de mon fils. Cette première fois, j'en ai eu pour mon argent. La deuxième fois, je le guidais, avec moins d'aide cependant. Ce soir, je n'ai plus rien à dire, il réussit le jeu tout seul. Il est déjà temps de mettre mes talents d'enseignante chevronnée et d'inventer un nouveau but à ce jeu. Des idées ?
"Parfait pour mon Ïc, me dis-je en magasin. Essayons."
On a joué 3 fois. La première fois, c'était plaisant, je voyais un défi dans les yeux de mon fils. Cette première fois, j'en ai eu pour mon argent. La deuxième fois, je le guidais, avec moins d'aide cependant. Ce soir, je n'ai plus rien à dire, il réussit le jeu tout seul. Il est déjà temps de mettre mes talents d'enseignante chevronnée et d'inventer un nouveau but à ce jeu. Des idées ?
jeudi 17 novembre 2005
La grève me force à voyager entre l'école et la maison pour donner ma présence et ainsi, être payée malgré tout. Elle a ceci d'intéressant qu'au passage, je peux m'arrêter à la garderie pour prendre connaissance de toute l'attention que Loïc-Antoine porte envers Alissa, un an. Cette attention, si souvent rapportée par sa gardienne est tout à fait charmante, comme sur cette photo où Loïc-Antoine se colle sur sa protégée en affirmant qu'elle est son bébé.
lundi 14 novembre 2005
Depuis samedi, Loïc-Antoine demande à tout le monde de ne pas toucher ses seins, comme nous lui avons appris à le faire avec les femmes qui l'entourent.
mercredi 9 novembre 2005
Une chose que je trouve vraiment intéressante avec les 2 ans c'est qu'on peut les tordre dans tous les sens et qu'ils ne disent rien. Ainsi, en lui coupant les ongles d'orteils, je réalise qu'il se retrouve à tous les coups dans une position impossible. Il ne dit rien et juge la situation normale.
mardi 8 novembre 2005
des psychoconducteurs (et qui ne le savent pas)
J'ai eu droit à une crise énorme en revenant de la garderie ce soir. Pas de chance avec la zoothérapie habituelle, aucun chien n'était présent dans le parc au retour. Au grands maux les grands remèdes, j'ai opté pour ce que j'appelle la lourdothérapie, soit l'observation continue de véhicules lourds à une intersection passante de la ville (Iberville/Saint-Joseph).Il faut y mettre du coeur et une quantité infinie d'exclamations pour faire cesser la crise à la vue des poids lourds. Et ça fonctionne très bien.
L'ennui avec la lourdothérapie, c'est qu'aussitôt l'intersection franchie, le véhicule poursuit son chemin.
À la sortie du champ de vision de fiston, la crise reprend de plus belle.
Chiens, où que vous soyez, revenez !
dimanche 6 novembre 2005
il était vraiment content
En attendant David à la sortie de l'épicerie, les pompiers étaient de retour à la caserne. Impressionné, Loïc-Antoine a demandé à mon père de voir les camions de plus près. En reculant, un pompier a baissé sa fenêtre et a demandé à Loïc-Antoine s'il voulait monter dans le camion avec eux.Nul besoin de mentionner qu'il a pratiquement fait une crise pour se faire détacher et aller rejoindre les pompiers. Une fois assis dans le camion, il était vraiment impressionné, les yeux plus ronds que jamais. Je crois bien qu'au moment où un pompier a fait tourner les gyrophares, Loïc-Antoine était le plus heureux des petits pompiers.
jeudi 3 novembre 2005
mercredi 2 novembre 2005
sous haute surveillance
Voilà donc que je ne peux plus marcher dans les rues et traverser aux intersections comme bon me semble. En traversant une intersection sur une lumière rouge (totalement déserte, bien sûr), fiston s'est retourné brusquement et m'a fusillée du regard, les sourcils bien froncés. Puis, en plein milieu de notre traversée, il a planté les talons sous sa poussette et a poussé un "Nnneuooooon...! La lumière est rouge Maman ! Toi, tu dois attendre la lumière verte ! "Merci pour le conseil ! S'il s'y connait tant que ça, moi je prendrais bien sa place dans la poussette, je ne demande pas mieux après le travail. On change ?