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mardi 31 octobre 2006


Loïc-Antoine et Mila, quelques minutes avant la grande cueillette.

Disons-le tout de suite : pas de bonne photo avec cet appareil à l'intérieur. En plus de n'avoir pris qu'une seule photo (trop d'enfants à la porte), j'ai eu le bonheur de capter le flash d'Audrey au même moment.

Sinon, notre premier Halloween ici était complètement FOU ! Des centaines de personnes arpentaient les rues, les gens étaient tous déguisés dans leur maison, la ville avait éteint les lumières des rues et la télé était même présente dans notre quartier pour un reportage (?) Pour faire changement, Loïc-Antoine était fidèle à lui même et parlait avec tout le monde : beaucoup, beaucoup de surveillance était de mise. Il fallait sans cesse lui répéter de rester à l'extérieur des maisons, sans quoi il y entrait tout naturellement, comme dans un moulin. Nous avons beaucoup beaucoup ri au cours de cette soirée, mais je pense que ce qui me faisait craquer chaque fois, c'est qu'après avoir vérifié ce qu'il recevait dans son sac, Loïc-Antoine regardait les gens et demandait : "Maintenant, est-ce que je pourrais avoir des Smarties s'il vous plaît ?"

vendredi 27 octobre 2006

à leur insu, je les photographie.
Mon père, Christiane, Loïc-Antoine et David.

Je tenais simplement à ajouter cette très belle photo prise en forêt, lors de notre dernier passage en Mauricie. La lumière de fin de journée qui file avec ceux qui filent...

jeudi 26 octobre 2006

l'anniversaire de David

N'en pouvant plus d'attendre son père, Loïc-Antoine a dévoré notre baguette.
Petit garçon affamé attend son faux filet en dévorant notre baguette.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de David. 35 printemps. D'abord, David nous a téléphoné vers 17 h 30 pour nous dire qu'il partait du bureau, mais il devait faire quelques commissions en chemin. En arrivant à 18 h 45, je pense qu'il a été surpris de voir notre maison décorée, Loïc-Antoine et moi ayant un beau chapeau home made (en 3 minutes) et un bon souper, table mise comme en week-end.

En voyant David enfiler son chapeau et le regardant souffler dans sa trompette, Loïc-Antoine courant partout, autour de nous, j'ai pris soin de fermer mes yeux, ai fait le plein de bonheur. C'est fou ce qu'on est bien dans cette maison ! Au dessert, j'ai tendu le précieux cadeau que j'avais pris soin d'aller chercher, loin, loin : une paire de billets pour les Canadiens, section rouge, à la ligne bleue, face au banc des Canadiens (et/ou derrière le banc de punitions). Il était vraiment content. À qui la chance... ?

lundi 23 octobre 2006

mathilde caron (premières amours)

Du lever au coucher,
ton nom, dans notre maison,
sans cesse prononcé.

Mathilde Caron,
Mathilde Caron,
Mathilde Caron.
Tourne en rond,
retentit au plafond.
Mathilde Caron,
Mathilde Caron,
Mathilde Caron.
Passe au salon,
finit au balcon.

La moindre action,
chaque geste posé,
nous rappelle que Mathilde Caron,

peut aussi y arriver.

Tu es la saveur des trois derniers mois,

C'est pour toi que son coeur bat.

Mais, dis-moi Mathilde Caron,
savais-tu que même son ourson,
s'appelle maintenant Mathilde Caron ?

*Contrairement à David, je dois avouer que j'arrive difficilement à supporter toutes ces fois où le nom de Mathilde Caron est prononcé sous notre toît (allez revoir la première ligne...)

jeudi 19 octobre 2006

Alexandra,
Je me suis amusée à compter les années.
En septembre 1987, je suis tombée en amitié avec toi.
19 ans maintenant. Dans un an, Champagne/Porto 20 ans !
On a en vu de toutes les sortes, mais je pense qu'en général, tu as été là plus pour moi plus que l'inverse.
J'espère te rendre la pareille sous peu.

samedi 14 octobre 2006

Gainsbourg, Prévert, Kosma

Loïc-Antoine endormi, je prends mon rateau. Dans ma tête, ces deux chansons qui, d'ailleurs, ne me quittent pratiquement jamais. Aujourd'hui, elles tombent (tiens, elles aussi) à point.
Au boulot ! (en chantant tout de même...)

La chanson de Prévert (Serge Gainsbourg)
(en hommage à la chanson suivante, Les feuilles mortes)

Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Cette chanson était la tienne
C'était ta préférée
Je crois
Qu'elle est de Prévert et Kosma

Et chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour
Les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

Avec d'autres bien sûr je m'abandonne
Mais leur chanson est monotone
Et peu à peu je m' indiffère
A cela il n'est rien
A faire

Car chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour
Les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l'indifférence
Passe l'automne vienne
L'hiver
Et que la chanson de Prévert

Cette chanson
Les Feuilles Mortes
S'efface de mon souvenir
Et ce jour là
Mes amours mortes
En auront fini de mourir


Les feuilles mortes (Jacques Prévert/Joseph Kosma)
Oh! Je voudrais tant que tu te souviennes
des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle
et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle...
Tu vois je n'ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
les souvenirs et les regrets aussi
et le vent du nord les emporte
dans la nuit froide de l'oubli
Tu vois je n'ai pas oublié
la chanson que tu me chantais

C'est une chanson qui nous ressemble
Toi tu m'aimais
et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
toi qui m'aimais
et que j'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
tout doucement
sans faire de bruit
et la mer efface sur le sable
les pas des amants désunis...

Mais mon amour silencieux et fidèle
sourit toujours et remercie la vie
Je t'aimais tant tu étais si jolie
Comment veux-tu que je t'oublie
En ce temps-là la vie était plus belle
et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Tu étais ma plus douce amie...
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais
toujours toujours je l'entendrai

C'est une chanson qui nous ressemble
Toi tu m'aimais
et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
toi qui m'aimais
et que j'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
tout doucement
sans faire de bruit
et la mer efface sur le sable
les pas des amants désunis

mardi 10 octobre 2006

lac Édouard, environ 20 ans plus tard

Quand j'étais petite, nous allions souvent faire du camping aux abords du lac Édouard. Dimanche, nous sommes partis à la sauvette pour profiter de cette magnifique journée en compagnie de mon père et de sa femme. Les couleurs et la lumière étaient superbes, la température, comme en été (presque).

un coeur dans le sable pour toi Maman.
Lac Édouard, Parc Nationnal de la Mauricie. Loïc-Antoine trace un coeur dans le sable.

père et fils dans le sentier
Loïc-Antoine et David, dans les sentiers couverts de feuilles.

caroline regarde loïc-antoine
J'aime bien cette photo prise par David. Je regarde Loïc-Antoine courir au loin.

En mémoire, je garderai :
  • Le soleil qui réchauffe le dos et les épaules.
  • St-Jean des Piles pour l'ensemble de son oeuvre (je sais, j'y suis passée 100 fois, mais !)
  • Tous les voiliers blancs aux voiles blanches sur la rivière St-Maurice (eh oui, c'est à St-Jean des Piles...) Il y en avait au moins 15-20, tous blancs. Est-ce une loi municipale ou quoi ?
  • La lumière du jour : claire, abondante, aveuglante.
  • Notre pique-nique : improvisé, mais juste.
  • Le bruit des feuilles sous nos pas.
  • Le vent frais au bord du lac.
  • Marcher côte à côte, Loïc-Antoine au milieu, mains dans les mains.
  • Le trop plein de soleil qui fait cogner des clous dans la voiture au retour.
  • Le souper partagé en famille suite à cette journée.
  • jeudi 5 octobre 2006

    moi, dilettante (à la maison)

    Au parc pad'nom près de la maison.  Nous, on l'appelle le parc bleu.  Raison inconnue.
    Une deuxième journée à la maison depuis la rentrée.

    En cette belle - quoique froide - journée, pourquoi Maman devrait-elle partir travailler ?
    Il me semble déjà avoir écrit ça il n'y a pas si longtemps...

    La raison?
    Je vous répondrai qu'en huit ans d'enseignement, cette rentrée est la pire que j'ai vécue. Je suis fatiguée, crevée et stupéfaite que mes enseignements de l'an dernier se soient, en majorité, effacés de la mémoire de mes élèves. À tout ceux et celles qui croient que cela relève de l'impossible, je tiens à vous rassurer : c'est pourtant la vérité.

    Alors je baisse les bras, moi aussi, mais seulement pour aujourd'hui.

    *Dans l'un des parcs près de la maison, je me disais en y arrivant que ce parc n'était pas encore le nôtre. Je m'ennuyais du Parc Delorimier, en toute franchise. Ou du parc Lafontaine, je ne sais plus. Et même du grand balcon d'Audrey avec ces accents kitch et son arrière plan typiquement montréalais (voir boîte à photos, Mila, photo#14).

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