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lundi 24 juillet 2006

Loïc-Antoine + Mila
Loïc-Antoine tient Mila dans ses bras. Regard tendre sur pose timide.

Tout est parfait. La pose, le regard de Mila et de Loïc-Antoine, leurs mains sagement déposées, les rayons du soleil qui percent aux bons endroits. Ces deux petits nez, ces deux petites bouches juxtaposés à angles parfaits. Aujourd'hui, je n'ai pris que deux photos, ce sont elles.
Pourquoi s'aventurer plus loin ?

Je ne pense pas, pour être parfaitement honnête, avoir été un jour sujette à un tel regard de la part de Loïc-Antoine. Il y a, dans cette photo, un tel romantisme. En fait, plus je la regarde, plus je la trouve belle. Et elle me fait sourire, tout comme vous à la lecture de ces mots, Audrey et Marc. Est-ce la pureté de la blancheur de la broderie, le mouvement naturel créé par Mila en s'assoyant sur sa robe ou la petite gêne qui se dégage à la façon dont elle tient sa tête, je ne saurais dire.

Ce que je peux affirmer, par contre, c'est que mon garçon est extrêmement affectueux.

bisou sur le bobo de Mila devant Mr Pinchot
Loïc-Antoine se prépare à donner un bisou sur un petit bobo de Mila.
Sans qu'elle lui demande, il prend cette initiative.

"Mon petit coeur sur deux pattes..." Voilà comment je l'appelle en ce moment. Des : "Je t'aime Maman..." en enfilant les sandales, des : "Viens ici je veux te dire un secret..." au petit déjeuner et des : "Ma très belle Princesse Maman" à l'heure du coucher... Je suis si reconnaissante à la vie de m'avoir confié ce petit trésor.

Je suis si heureuse que les autres puissent en profiter.

vendredi 21 juillet 2006

au bout de la rue Asselin, il y a un nouveau parc où Loïc-Antoine peut assouvir sa passion de grimper partout.
La pluie prévue aujourd'hui n'a pas eu lieu.

Chaque été où les longues vacances reviennent, je me demande toujours comment je fais pendant l'année scolaire pour ne jamais être en retard au boulot. Outre le fait que David s'occupe entièrement de Loïc-Antoine tous les matins lorsque je travaille, j'ai peine à m'imaginer que lorsque je termine mon petit déjeuner en juillet, j'ai habituellement à pareille heure, enseigné 90 minutes en septembre.

Depuis le 28 juin, nous passons toutes nos journées ensemble, moi et Loïc-Antoine. Rarement, nous nous habillons avant 10 heures. Deux bons cafés pour moi avant tout autre chose, longs petits déjeuners, petites discussions à table et surtout, paresser ensemble toute la matinée. Marcher jusqu'à la garderie (5 minutes d'un bon pas) relève actuellement du défi. Pourtant, depuis le début des vacances, il n'y a que deux petites journées où nous avons été entièrement seuls. Les heures passent, le téléphone sonne, les amis débarquent. Si bien que lorsque je mentionne à David que je suis crevée le soir venu, il n'a -bien évidemment- aucune pitié pour moi. Qui en aurait ?

Presque tous les jours, je jardine un peu. En cherchant la motivation que j'avais à passer toutes les siestes de Loïc-Antoine à l'extérieur pour retirer les mauvaises herbes qui poussent partout sur notre terrain, j'ai réalisé que pendant ces heures, contrairement aux corvées quotidiennes, je n'avais aucune pensée désagréable. Plus encore, bien qu'étant érintant sous un soleil de plomb de soigner mes fleurs et mes herbes, j'ai remarqué qu'au réveil de Loïc-Antoine, j'étais détendue et disponible.
En confiant ces observations à mon amie Émilie, elle m'a dit que "le jardinage est une forme de méditation qui nous remet en contact avec la terre qui nous nourrit." Ah bon ? Je n'en demandais pas tant. Ce n'était nullement mon intention (je voulais simplement retirer des mauvaises herbes après tout!). Je n'ai pu m'empêcher de mentionner à Émilie qu'une fois de plus, elle me faisait un commentaire complètement grano, mais cependant, cet état de calme et d'apaisement me rend de plus en plus accroc au jardinage.

jeudi 20 juillet 2006

le gallon, c'est le pied

Nous terminons à l'instant de peindre la chambre d'amis que nous avons aménagée au sous-sol. Tout sera prêt pour l'arrivée de Mélanie le 25 juillet. Merci de contribuer à ce que travail se fasse. C'est à toi que reviendra l'honneur de dormir dans celle-ci pour la première fois.

Ce soir, je peignais le cadre de la fenêtre. En descendant de l'escabeau, j'ai plongé un pied dans le gallon de peinture planté juste derrière moi. Saisie, je suis restée un moment à me demander comment j'allais faire pour sortir ce pied du gallon, plein qu'il était. Voyant une planche à proximité, j'ai sorti mon pied pour l'y déposer. Voyant mon pied et mon mollet entièrement enduits de cette mixture couleur crème, j'ai laissé la peinture couler un peu au dessus du gallon, mais je n'ai pu m'empêcher de replonger. J'ai agité mes orteils dans le gallon. J'ai savouré. Puis, j'ai mis mon plan à exécution en retirant l'excédant avec mon pinceau. Cette dernière opération était, elle aussi, jubilatoire (le mot du jour).

Vraiment, je vous recommande cet incident.

lundi 17 juillet 2006

il est où mon matelas ?

En réponse à notre post du 15 juillet, Mélanie from Arizona wrote :

Une pensée rafraichissante, juste pour vous…
Melxxx




samedi 15 juillet 2006

Avec cette chaleur torride, Loïc-Antoine refuse que le soleil parte se coucher dans son lit. J'imgagine que pour Loïc-Antoine, le lit du soleil est semblable au sien, soit un 39' bien mesuré, avec des draps bleus et Nounours pour s'endormir. Tout au plus, il s'imagine que ce lit est grand comme le nôtre, mais sans Nounours dedans pour s'endormir.

Pour ma part, je souhaiterais que ce lit, au contact du soleil brûlant, en soit un rempli d'eau. Épais comme le plus haut sommet du Grand Canyon qui le sépare du plus bas fond de la rivière Colorado, il exploserait pour des heures consécutives (c'est pour toi Mélanie que j'écris ça).
Vivement l'orage.

mercredi 12 juillet 2006

il serait faux d'affirmer que loïc-antoine a les yeux bleus.
Le regard de Loïc-Antoine.

Les gens me parlent souvent du regard de Loïc-Antoine. Il y a toutes ces dames que l'on croise par de-là les rues et qui disent : "Ah, mais ces yeux-là..." ou encore "Avez-vous remarqué ses billes noires ?" ou la phrase classique lancée presque tous les jours directement à lui "T'as don-ben des beaux yeux !" J'avoue que pour des yeux bruns, je pouvais difficilement faire mieux. David et son père sont les seuls à avoir des yeux bruns, mais leurs gènes ont vaincu les yeux verts de mon père et de moi-même, les yeux bleus de sa soeur et de sa mère et les yeux bleus de mon frère et de ma mère (preuve que l'Italie auraient dû perdre contre la France). En photo, les gens me parlent souvent de son regard. "Il a toujours l'air de penser à quelque chose de très important, tu n'trouves pas ?" ou encore "À quoi il pense d'après toi ?"

De toutes les paroles que j'ai entendues je retiens ce geste tout simple. Mes proches saisissent un cadre, ils passent la paume de leur main sur sa photo, approchent le cadre tout près de leur coeur et disent tout simplement : "Loïc-Antoine".

jeudi 6 juillet 2006

Fait inusité

Aujourd'hui, nous avons reçu la visite de notre ancienne voisine qui a habité pendant trois ans sous notre appartement.
Sa fille Sékina a elle aussi une dent morte, la même que Loïc-Antoine.

Ces histoires de palettes, dans leur ordre respectif :
1. Simone perd une dent en tombant;
2. Mila casse la moitié de sa dent en se cognant;
3. Loïc-Antoine prend une bonne mordée d'asphalte, sa dent meurt;
4. Sékina se pète la yeule dans un endroit qui ne m'a pas été mentionné.

Surveillez vos dents, vous pourriez être la prochaine victime.

mercredi 5 juillet 2006

la France élimine le Portugal, mais 24 h avant...

chez le Dr J. Panaccio
Quelques minutes avant d'entrer dans le cabinet du dentiste.

Hier matin, 10 heures 30. Premier nettoyage officiel chez le dentiste rue Saint-Denis. Température extérieur : 29C + humidité = la grande poisse.
Nous partons en expédition en autobus et en métro pour rejoindre le cabinet (eh oui, je dois dire que dans ces occasions, j'apprécierais avoir un permis de conduire, mais comme nous n'aurons jamais deux voitures, je ne serais pas plus avancée, alors je me console et trouve, une fois de plus, une raison pour ne pas suivre mon cours).
Soyons brefs.
Je ne sais pas ce qui s'est passé.

En fait, oui, je sais. Tout s'est hyper bien déroulé dans le cabinet. Tout le monde a bien rigolé pendant le polissage. On est reparti comme on est venu, soit avec le sourire. Mais en tournant à gauche sur la rue Mont-Royal, j'entends pleurer. Je me penche et je constate : Loïc-Antoine vomit tout son petit déjeuner sur lui et dans sa poussette.
Me viennent alors trois questions :

Question a) Est-ce que j'ai du linge de rechange ? Non.
Question b ) Est-ce que j'ai des mouchoirs pour essuyer tout ça ? Non.
Question c) Je fais quoi ? Je sais pas.

On file au Subway juste au coin de la rue. En entrant, on me file les clés avant même que j'ouvre la bouche. Ils ont bien vu ce qu'ils ont vu. Et les clients aussi, lesquels me le font savoir, comme si j'y pouvais quelque chose. Je m'excuse auprès d'eux, tant bien que mal (ils mangent, quand même). Dans la toilette, je lave les vêtements de Loïc-Antoine et sa poussette.

Quelqu'un cogne et recogne à la porte, il s'impatiente. J'ai des fantasmes d'uppercut directement dirigés envers cette personne et j'ai chaud. Je suis dans l'jus, mon fils est flambant nu dans une toilette publique et il fait 29C + humidex ? Je crois devenir folle. Vite, je lui remets tous ses vêtements mouillés et par devant la sortie.

Heureusement, il y a un délai avant qu'Alexandra et Morgane ne nous rejoingnent. J'ai le temps de me calmer les nerfs sur un banc public. Elles arrivent. On file au Jean Coutu pour acheter ces lingettes automoussantes (le brevet de cette invention doit être imprimé sur une feuille d'or). Ensuite, direction l'Aubainerie pour trouver des vêtements secs et une toilette moins achalandée pour un p'tit bain vite fait bien fait. En sortant de l'Aubainerie, Loïc-Antoine sent bon et ses petites fesses reposent sur un linge à vaiselle, une trouvaille d'Alexandra, excellente d'ailleurs.
Il se passe encore au moins une demi-heure avant que je retrouve mon calme du début de journée.

Avec le recul, je ne sais pas si c'est cette histoire du dentiste qui a créé une nervosité, ou la pâte à dents qu'on ne doit pas avaler et qu'il a tout avalé (résister aux fruits sauvages à trois ans, c'est impossible), ou si c'est tout simplement ce foutu mal des transports qui revient nous hanter. En effet, juste avant de descendre de l'autobus, à notre retour, Loïc-Antoine s'est retourné et m'a dit : "Il faut descendre Maman, j'ai mal au coeur..." Heureusement, l'arrêt suivant était le nôtre.

samedi 1 juillet 2006

la France élimine le Brésil et en même temps...

ces robes blanches sont mes préférées
Mila reprend son titre officiel de fiancée.

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