Oui mon fils, ton père portait vraiment ces lunettes quand je l'ai rencontré...
Essaie de faire mieux, veux-tu ?
le musicien
I
l est parfois difficile, après une journée complète d'enseignement, de marcher de la garderie à la maison. Ces 20 minutes de marche m'apparaissent parfois une corvée, même si je sais, qu'en bout de ligne, elles me font un bien fou.Pour nous amuser un peu (et aussi pour égayer le passage du tunnel Masson),
je chante souvent des chansons à Loïc-Antoine.
Depuis quelques semaines, je m'arrête à la fin de chaque phrase et c'est à lui de les compléter.Je suis toujours étonnée de constater que je n'ai même pas à lui rappeler le mot à ajouter, il le sait à tous coups. Jamais (parfois, quand même...) il ne se trompe.Actuellement, il connaît 4 chansons à compléter. En fait, il en connaît un nombre incalculable, puisque je lui en chante depuis sa naissance, mais il peut en compléter 4.Évidemment, je n'insiste pas trop sur les mots manqués, je ris toujours un peu d'entendre, par exemple :- Qui peut faire de la voile...- ...sans vent ?- Qui peut ramer sans- ... vent (au lieu de rame)- mais qui peut quitter un...- ...ami- Sans verser une...- ...rame (au lieu de larme).Les autres chansons sont plus faciles, il a un plaisir fou à chanter avec moi. Cependant, il ne veut jamais chanter devant nos ami(e)s, il refuse carrément.
Aurions-nous un petit timide ? (ça m'apparaît VRAIMENT impossible).
gourmandise
Celle du moment : gâteau des anges, crème fouettée et framboises. Quelle main brillante ! Est-elle propre à ce point ?
en congé
Ce matin, j'avais envie de rester au lit avec mon petit. C'est pour cette raison que ce long week-end s'est prolongé au-delà des trois jours règlementaires. 5 heures d'enseignement et deux surveillances
vs des chatouilles sous les couvertures avec mon Licou... je choisis la maison. J'en prendrais bien encore, mais il faut retourner travailler. Vers 10 h ce matin, j'ai eu la bonne idée de me rendre au centre-ville pour m'acheter (à moi) quelques morceaux. Il est parfois bon de penser à soi, paraît-il. J'ai essayé de me convaincre de ne pas aller en ville pour Loïc-Antoine, mais en vain. Finalement, je n'ai rien acheté pour moi, tout pour lui.
Pas payant les congés. Vite, au boulot.
Éric (mon frère) et Stéphanie sont venus souper hier soir avec nous. C'était une belle soirée, nous passons toujours d'agréables moments en famille. Hier, nous avons dû retarder notre souper d'au moins une heure pour 2 raisons.
Quand notre petit garçon termine son souper, il lui arrive de ne pas pouvoir attendre de se faire débarbouiller (mains et visage). Il s'essuie alors les mains dans les cheveux. Charmant.
Hier, ce sont quelques grammes de yogourt qui se sont retrouvés dans ses cheveux.
Il ébouriffe ensuite sa chevelure dans tous les sens et il trouve ça bien drôle.
C'était la première raison : il a fallu repasser par la douche pour lui enlever ce look de savant fou.
Pendant ce temps, les yeux d'Éric ont croisé les petites voitures de Loïc-Antoine. Il n'a pu résister à l'appel : il a commencé à jouer comme un gamin. Qui est allé le rejoindre ? David.
Il ont fait des courses de petites voitures dans notre long corridor pendant au moins 40-45 minutes. Ils étaient déchaînés. Même Loïc-Antoine avait renoncé à jouer avec eux...
Résultat ? Parmi 4 voitures identiques (et je dis bien identiques), il semblerait que la verte soit la plus rapide. C'était celle d'Éric. Bravo, tu es le plus rapide.
On peut souper maintenant ?
wooze
En descendant l'escalier ce matin :
- C'est wooze ça Maman.- Quoi ? Wooze ?Puis, en regardant par la fenêtre, trois voitures
rouges (woozes) sont stationnées une derrière l'autre.
Ca va trop vite la vie.
vraiment sweet
Ce soir, nous gardons Mila.
Je viens de me faire coller pendant 50 minutes, puis, la petite fée s'est endormie à cheval sur moi.
C'est beaucoup pour une maman qui a toujours un tannant dans les bras.Je veux une petite-fée-fille.
binou-news
Ce pourrait bien être le nom de notre quotidien-papier.
Binou, c'est le surnom de notre Licou (en voilà un aut') à nous.
Bref... notons, tout d'abord, une petite conversation entre Binou et moi, juste avant le dodo du soir :
- Maman : cheveux, beaux !
(merci à toi Véronique de chez Orbite)- Merci... où sont les cheveux de Loïc-Antoine ?
- Là : en pointant sa tête et ses cheveux.Puis, il ajoute :
- Papa : partis cheveux, tini ! (tini = fini)-----------------------------------------
Sinon, dans notre une à nous :
Nous avons (presque) fait une offre d'achat sur une maison hier soir.
Puis, nous avons discuté avec notre agente pendant 3 heures.
Elle a semé le doute (celui qu'on avait en arrière plan dans la tête).
Conclusion ? Pas d'offre. Patencore.........
Ce soir, elle a envoyé des maisons, de provenance aussi variées que :
Vimont, Plateau, Longueuil, Vieux-Longueuil. Rosemont, Duvernay et Champfleury.
Pendant 2 minutes, nous nous sommes dit que c'était complètement farfelu.
Puis, à bien y penser, notre maison se trouve probablement quelque part parmi ces quartiers.
You tell me where.
Qui a dit que les enfants n'aimaient pas les livres ?
Chaque fois, j'en fais presque pipi dans ma culotte.
C'est l'hilarité générale dans notre maison. Une grosse
cuterie que je redécouvre et que j'oublie de noter chaque fois.
Notre fils, le seul, l'unique, adore regarder des livres. Il ne se lasse jamais de pointer les images, de les identifier, de tourner les pages, puis, de recommencer le même livre. On inverse souvent les rôles, nous devons répondre à ses questions (et il en a tout un paquet), nous devons pointer les images et le questionner sur la nature des objets présentés.
Quand Loïc-Antoine a commencé à regarder des livres, nous nous sommes vite empressés de lui acheter quelques livres texturés.
C'était il y a longtemps. Puis, un jour, David est rentré de la librairie avec un
best seller des livres texturés. De la collection
Les Tout Doux Usborne, il avait acheté
Les chiots qui allait devenir un grand classique dans la bibliothèque de notre bambin.
Dans ce livre, on retrouve trois concepts : des chiots, des objets et une histoire, le tout cartonné, texturé, carrelé... au plus grand bonheur de Loïc-Antoine et de ses dix petits doigts.
Mais dis-moi vite Caroline, en quoi cette histoire est-elle drôle ?En page 2 de ce livre, on peut voir un chien flairer des fleurs. Le coeur des fleurs est en tissus, lequel est un peu rugueux. Depuis le premier jour où Loïc-Antoine a découvert ces fleurs, il ne peut s'empêcher de les lècher.
Oui, il les lèche.
D'abord, il devient un peu en transe quand il les apperçoit.
Puis, il se penche et les enduit de bave.
Ensuite, il tourne la page.
Même le carton de la page commence à gondoler.
Jamais on ne l'y incite, jamais il ne les oublie.
Et moi, oui, je ris.
Nous vivons un moment difficile. Il faut agir. Oui, agir.
Il faut acheter un tricycle à Loïc-Antoine.
Pour le bien-être de tous, celui de Mila, des enfants
(j'allais dire des élèves...) du parc.
Oui, il faut procéder, il n'y a plus de place au doute.
C'est-à-ma-ça !!!
Combien de fois aujourd'hui au parc ? 200 ? 140 ? Pas loin.
Puis tous ces kids,
addicted to the tricycle.Le problème, c'est que ce tricycle est celui de Mila.
Vivement un
trikett, puisque c'est le plus beau et le plus cool.
Plus de crise, plus de pleurs, non Madame !
"Où êtes-vous mes ami(e)s ?"
Aujourd'hui, nous sommes allés au parc, il n'y avait pas beaucoup d'ami(e)s, ce n'est pas grave, on s'en fait toujours des nouveaux ! Une anecdote ? Loïc-Antoine courait partout dans le parc avec son chariot pour que les oiseaux puissent faire un tour ! Les oiseaux étant ce qu'ils sont, soient des volatiles stupides, ils n'ont pu reconnaître les bonnes intentions se cachant derrière ces cris perçants et cette course folle leur étant destinée.
Si on essayait les écureuils maintenant ?
Les écureuils refusent également cette charmante proposition.
Il s'en va, déçu.
Bonne fête à toutes celles qui le sont
Une petite pensée pour toi Maman,
Des canellonis plein la face, pourquoi pas ?
Elle ne voulait plus avancer.
Il voulait l'encourager.
De toutes ses forces, elle a crié.
Plus fort encore, il s'est collé.
Plus fort encore, elle a crié.
Il l'a embrassée. Il voulait la consoler.
Et elle l'a repoussé.
Mila super look !
histoire de lit
Après l'épopée
pogné, et l'épisode
sur le plancher, voici un nouveau chapitre de nos nuits mouvementées, interrompues depuis juin 2003...
Chapitre 3-Sous le lit-On se réveille, on l'entend se plaindre, on ne le trouve pas.
Pendant 5 secondes, angoisse. Il est sous le lit. Complètement caché, 3/4 enfoui SOUS son lit.
On le retire, pendant 10 minutes, on fait attention, on ne veut pas le réveiller.
Puis, le lendemain matin, on le retrouve
sur le plancher.Ah oui... ici,
on exclut la personne qui écrit ce
post.
Tout d'abord, bienvenue à toi, Audrey, qui peut maintenant suivre les péripéties de monsieur Loïc-Antoine tous les jours, de ta confortable demeure. Espérant que nous saurons te divertir et que les anecdotes racontées ici t'accrocheront un sourire, un de plus dans ta journée.
Autre sujet passionnant dans le monde du sport en cette journée
du 4 mai 2005 :
LA MANIPULATION DE MON FILS QUI A COMMENCÉ CLAIREMENT AUJOURD'HUI.
Les faits :1 - Il s'installe pour manger et engloutit tout, tout, tout. Moi ? Je suis ravie.
2 - Il termine son assiette principale. Voici le temps des fruits, qu'il avale tout ronds.
3 - Devant cet appétit extraordinaire, je lui offre un yogourt, qu'il accepte volontiers.
L'élément déclencheur (ou le fouteur de trouble, si vous préférez) :4 - Il n'a plus faim en mi-parcours. Il abandonne, puis lance de toute ses force, mais... que dis-je,
il pitche à l'aut'bouttt de la cuisine sa cuillère pleine de yogourt, accompagnée de ce dernier qui éclabousse tout sur son passage, plancher, chaises... Ô JOIE !
La réaction de Maman :5 - Je me retourne, d'un air féroce et lui dis que je ne suis pas contente (tout le discours habituel du
"on ne fait pas ça..." suit avec, bien sûr).
6 - Il me supplie de lui redonner les objets hors portée, m'implore avec des
encore! encore Maman ! auxquels oui, je suis insensible (yeah!).
La réaction de Loïc-Antoine :Voici l'instant de manipulation, énorme, pas du tout subtile...7 - Devant ma froideur, il me demande de lui faire un...
c
â
l
i
n
!
(au moins 15 fois)
Sans céder à cette manipulation, je me retourne et ris un bon coup, en cachette.
Deux par deux
Quand je m'approche et que je donne des raisins à Loïc-Antoine, il les compte.Si je regarde un livre dans lequel on peut voir des oiseaux sur une page, il les compte.Chaque fois qu'il s'approche de la porte pour enfiler ses souliers, il compte toutes les chaussures qui s'y trouvent. Pas moyen non plus de se promener dans la rue sans compter les camions, dès qu'il y en a deux, c'est parti, il compte. Même chose pour les voitures, les vélos et les chiens dans le parc.Le plus étrange et ce n'est rien de le dire, c'est qu'il compte par deux.2-4-6-8-10. Les chiffres impairs sont inexsistants, hors vocabulaire, domaine étranger.La raison m'est inconnue, mais mon égo de maman est bien servi. Thank you mon fils.
Casse-tête
Non, mais.... j'me suis-tu d'mandé c'est quoi des
taloutes ! (?)À la question :
"You taloutes ?"Je crois bien avoir passé tous les objets de la maison.
Puis, les larmes qui montent dans les yeux, Maman ne trouve pas les foutues
taloutes.Respire Caro, respire, tu vas trouver les
taloutes.Premièrement, tu sais qu'il cherche quelque chose, puisque you = où.
Les
taloutes maintenant....
Il piétine, me montre ses pieds, enfin, on progresse !
Euréka !
Des pantouffles !
Oui, j'aurais dû deviner, c'était évident.
Les voici tes
taloutes.