À peine installés que nous avons déjà notre petite routine au retour de la garderie. On passe à la maison, on vérifie l'envie de pipi, on se lave les mains, on se sert un jus, on se prend une collation pour la route et on file au parc. Il est vraiment génial ce parc, cependant qu'il y ait beaucoup d'enfants pour le module. On fait avec.
Hier, un grand garçon agé d'au moins 8 ans est venu pour glisser. J'étais en bas de la glissade, attendant mon fils à sa suite. Voilà que je l'entends dire à l'autre : "Fais très très attention à ma Maman en descendant ok ? Ma maman est juste là. Il faut que tu lui fasses très très attention, ok ?
Eh oh, je te parle ?!
Fais attention à ma maman, sinon, toi, tu vas aller à genoux ok ? Ma maman, elle est juste en bas, tu dois faire très très attention pour ne p..."
Bon. Mettons une chose au clair.
Pour l'instant, je crois que je suis capable de prendre ma place devant un garçon de huit ans.
Je crois que mon fils devrait également prendre celle qui lui revient...
lunettes de cool pour effet cool
Loïc-Antoine célèbre la venue du printemps en portant ses lunettes de cool, comme lui-même le dit.
Cette photo a été prise la semaine dernière, alors que nous rendions une dernière visite à sa gardienne située à Rosemont. En observant bien le verre de gauche, on peut me voir prendre la photo et derrière, voir la porte de la maison qui s'ouvre sur David. Cliquez dessus, et vous verrez...
avis à tous
Quand je ne prépare pas les vêtements de mon fils la veille, David en profite toujours pour mettre ceux que je ne prendrais jamais s'ils ne se trouvaient pas dans son armoire. Je crois qu'il en profite. Ainsi, quand je suis allée chercher Loic-Antoine à la garderie hier soir, il portait
fièrement un chandail du Canadiens de Montréal (en filet rouge avec écusson, tout le
kit quoi !)
En arrivant à la maison, nous sommes partis faire un tour de tricycle et nous avons rencontré 2 futurs amis (j'imagine...) de Loic-Antoine. Arnaud, qui habite directement en face de chez nous et qui a le même âge et Zoé, sa voisine de deux ans. La première chose que mon fils leur a demandé fut leur prénom et ensuite, il s'est levé de son tricycle pour leur prêter.
Je me sentais très fière, évidemment, par ce comportement. Finalement, une fois qu'il fut à côté de son tricycle, il s'est empressé de leur montrer son
beau chandail du Canadiens en ouvrant son manteau...
Je me sentais un peu moins fière à ce moment.
Plus tard, sur le chemin, des ados jouaient au basket. Loic-Antoine leur a demandé s'il pouvait jouer avec eux mais heureusement, j'ai réussi à l'en dissuader. Il est reparti bredouille, non sans les traiter de Super héros... (et quoi encore...?) En entrant dans la maison, il m'a demandé trois choses : un panier de basket, une trottinette, un skateboard et un bâton de hockey. Sa fête est le 10 juin.
Samedi, toute la famille de David est venue prêter main forte pour nous aider dans les rénovations. C'était vraiment super et je dois dire que maintenant, une large partie du travail est fait. Nous sommes très contents, ceci nous permettra de passer plus de temps avec Lo-Antoine avec les beaux jours qui arrivent. Toutes les fenêtres de la maison sont lavées, les retouches de peintures aux trois chambres sont terminées, les planchers ont été relavés, le vestibule et la salle d'eau sont prêts à être repeints et surtout, le plancher du sous-sol a été installé. Je suis si contente, la salle de jeux prendra forme cette semaine !
Un GRAND merci encore une fois !
Il s'est produit un petit événement cocasse... Samedi, Mélissa, la cousine de David, a demandé à Loic-Antoine de s'habiller pour aller jouer au parc. Loic-Antoine s'est approché de la porte patio et a regardé Mélissa en lui disant :
"Est-ce qu'on va aller au parc, juste là ?" en parlant de notre cour... Trop comique.
En allant porter les clés de notre ancien appartement vendredi soir à la nouvelle locataire, j'en ai de nouveau fait le tour. Drôle de sensation, il me semble que j'étais partie depuis tellement longtemps... En partant et en montant dans la voiture, cette fois-ci, je ne me suis pas retournée.
Ce n'est plus chez moi.
de la nouveauté
En chiffres : 7 jours depuis le déménagement officiel. 3 pièces repeintes dans notre nouvelle maison. 40 boîtes sur 80 environ défaites depuis notre déménagement. 5 jours écoulés à la nouvelle garderie. 2 visites d'Annie depuis notre arrivée. 3 rencontres avec nos nouveaux voisins. J'y reviendrai. 15 transferts autobus-métro-autobus en cinq jours le matin. 12 transferts autobus-métro-autobus en cinq jours en fin de journée. 10 est le numéro de mon nouvel autobus. 21 sont les minutes pour me rendre au métro le matin. 27 sont les minutes pour me rendre du métro à la maison le soir. aucune nuit blanche pour personne. aucun regret. 3 personnes follement heureuses.
mélange des genres
Petite conversation au souper :
L-A : Maman, tu peux me chanter "L-M-N-O-P" ?
C : Bien sûr : A-B-C-D-E-F... L-M-N-O-P
L-A :
Stop ! Maintenant, c'est Z, Maman !
C : Non, il en reste encore.L-A : Bien non, c'est tout! Moi je vais compter d'abord.
C: Vas-y, je t'écoute.
L-A : 1-2-3-4-5-6-7-8-9-10-14-18 et Z. Bon. C'est tout.
Montréal, me manqueras-tu vraiment ?
Aujourd'hui, contrairement aux six autres précédentes, j'ai pris une pause.
- J'me suis levée à 6 h 22;
- J'me suis coulé un grand café vers 7 h;
- J'me suis rendue chez moi pour faire 4 brassées de lavage;
- Je suis retournée encore au compoir Sico, je n'arrive toujours pas à me décider sur le choix des couleurs;
- J'suis allée m'éclater chez Anaya l'endroit où il ne faut pas mettre les pieds. Mais comme cette courtepointe me prenait la tête depuis une semaine, elle sera dorénavant dans la nouvelle chambre de Loïc-Antoine.
- J'ai continué à faire des boîtes à l'appartement (5);
- J'irai chercher mon fils à pieds, sous cette pluie battante;
- Et ce soir, j'irai peinturer les plafonds des chambres de notre nouvelle maison.
C'est vrai qu'à comparer d'hier, cette journée est vraiment plus calme, mais je ne sais pas pourquoi, je me sens fatiguée.
in memoriam, bientôt
Dans deux semaines exactement, nous aurons quitté cet appartement, dans lequel nous habitons depuis maintenant huit ans déjà.Qu'est-ce qui va me manquer ? Liste rapide :
Les appels d'Alexandra pour savoir ce que je fais (et vice-versa) pour finalement prendre un café ensemble, sans que ce soit compliqué. La savoir toujours à proximité, toujours prête. I love you.
La proximité de Madame Audrey Fillion et de la fiancé officielle de Loïc-Antoine, Mademoiselle Mila Ablasou. Un mention particulière pour Marc, son papa, lequel est toujours en demande par mon fils "Parce que Marc, Maman, il joue de la guitare et des fois, il chante aussi."Notre chère gardienne qui, au cours de ces deux dernières années s'est montrée présente, douce, compréhensive, mais aussi sévère et inflexible, lorsque qu'il le fallait.Le pas de course de Mariella, au-dessus de nous, il me manquera. Tout comme sa maman, Natasha. "Aussi loin que nous serons, j'espère avoir la chance de vous revoir."
Les Co'pains d'abord pour l'ensemble de leur oeuvre.
Le Fromentier pour tout, mais en particulier pour son Marie-Ange, un pur délice.
La proximité d'ami-es : Émilie, André-Anne, Frédéric, Geneviève, Véronique.
Malgré tout, lorsque je regarde par la fenêtre de la chambre de Loïc-Antoine, je crois que nous avons pris la bonne décision.
blessures maternelles et/ou cardiaques
- retrouver Loïc-Antoine assis dans le coin parce qu'il a couru dans la maison chez sa gardienne (et puis après ?)
- marcher vent devant, et entendre son petit vous dire : "J'ai très froid moi Maman !"
- envoyer directement votre petit au lit, sans histoire, parce qu'il vous a fait sortir de vos gonds toute la soirée (dès que je quitte sa chambre, j'ai toujours envie d'y retourner, de vider sa bibliothèque pour le couvrir de tous ses livres et lui dire que dans le fond, on s'en fout complètement...) Soyons raisonnable.
- partir le matin pour aller retrouver mes élèves et l'embrasser alors qu'il dort encore.
- me faire dire droit dans les yeux : "Maman, tu me fais peur..." lorsque je me penche à sa hauteur pour lui dire d'un ton nettement menaçant que maintenant, ça suffit. À ce moment, je voudrais bien avoir ses yeux pour savoir si je suis à ce point terrifiante.
- mettre un pansement sur un doigt qui saigne.
- défaire les petits noeuds de souris au petit matin dans ses cheveux et s'entendre dire que vraiment, je tire trop fort.
- les retours de garderie avec les Karelle m'a t'appé sur la tête.
- se faire dire dès qu'on l'aperçoit qu'à part sa faussette au menton, il n'a rien de vous.
- être pressée de tout : partir, s'habiller, manger, se laver, dormir.
Quand est-ce qu'on respire ?
