Le garçon fougueux
adj. Qui manifeste de la fougue. D'une ardeur impétueuse ; élan enthousiasme (Larousse 2008). Qui entretient la santé cardio-vasculaire de ses observateurs (Caroline 2009).
samedi 30 avril 2005
Aujourd'hui, c'était la fête de Mila.
Loïc-Antoine croit posséder un tricycle, c'est certain. Pendant la fête, il a passé tout son temps sur le tricycle de Mila ce qui a fait de nombreux conflits... Nous savons maintenant quoi acheter à ce monsieur pour son anniversaire...
(je me demande bien combien coûte le modèle trikett...)
Il y avait beaucoup beaucoup d'ami(e)s à cette fête. Audrey, la maman de Mila avait préparé avec soin plein de petites surprises pour les tinamis. Vraiment réussie ! Vivement le 10 juin.
jeudi 28 avril 2005
Hier soir, nous avons reçu une première visite de notre agent immobilier. Enfin, nous avons avancé dans notre démarche. Nous savons maintenant mieux nous orienter et je crois que nous serons bien guidés dans notre choix.
Nous avions rendez-vous à 19 h avec cet agente. Évidemment, Loïc-Antoine n'était pas endormi à cette heure. Il a été tellement sage ! Il nous a laissé travailler, il a regardé Cornemuse, une émission complète, du début à la fin (première fois à ma connaissance). Lorsque ce fut terminé, nous lui avons annoncé qu'il devait aller dormir. Je lui ai demandé de venir me donner un bisou. Quelle ne fut pas ma surprise quand je l'ai vu tendre les bras vers notre agente ! Je crois qu'il avait compris que je voulais qu'il lui donne un bisou... L'agente, touchée par ce geste, l'a pris. Loïc-Antoine lui a fait un gros câlin accompagné de petites tappes dans le dos.
Puis, ssssmmac ! Un gros bisou : "Ban'nuit!"
Est-ce que j'ai vraiment besoin de dire que je craque pour lui ?
Nous avions rendez-vous à 19 h avec cet agente. Évidemment, Loïc-Antoine n'était pas endormi à cette heure. Il a été tellement sage ! Il nous a laissé travailler, il a regardé Cornemuse, une émission complète, du début à la fin (première fois à ma connaissance). Lorsque ce fut terminé, nous lui avons annoncé qu'il devait aller dormir. Je lui ai demandé de venir me donner un bisou. Quelle ne fut pas ma surprise quand je l'ai vu tendre les bras vers notre agente ! Je crois qu'il avait compris que je voulais qu'il lui donne un bisou... L'agente, touchée par ce geste, l'a pris. Loïc-Antoine lui a fait un gros câlin accompagné de petites tappes dans le dos.
Puis, ssssmmac ! Un gros bisou : "Ban'nuit!"
Est-ce que j'ai vraiment besoin de dire que je craque pour lui ?
lundi 25 avril 2005
Pitche-la ta guernotte...
On l'a presque acheté cette maison, mais ce ne sera pas encore cette fois-ci. Non, notre tannant à nous ne pourra pas s'éclater dans de grands espaces prochainement.Pas encore. De la patience, il en faut beaucoup. J'avoue que c'était assez intense comme négo, surtout qu'elle durait depuis plus d'un mois. Le temps est venu de passer à une autre maison. Une bonne chose : nous pourrons probablement rester ici en juillet, à Montréal où l'été est imbattable. Septembre serait donc idéal pour déménager. On verra bien.
Ah oui, pour ceux et celle qui se demandent : "C'est quoi c'te titre-là ?"
Et bien, sachez que ça fait référence à mon enfance (assez tendre), quand les tits-gars de ma rue jouaient au hockey. Quand Frérot et cie s'amenaient pour marquer un but, c'est ce que le gardien leur disait, pour les faire pomper :
"Dubuc, pitche-là ta guernotte, pitche-là ta guernotte...!"
Ainsi, gonflés à bloc, ils rataient leur coup. Or, en rédigeant ce post, je me disais que nous étions vraiment près du but avec cette maison, mais que finalement, nous avions raté notre coup, nous aussi. Voilà le pouquoi-du-comment-ça-se-fait-c'te-titre-là.
dimanche 24 avril 2005
Ils sont toujours à ma poursuite...
Oui, toujours. Depuis combien de temps ? Disons... au moins 4 ans. 4 ans de ma vie à me questionner sur le sens de cette absurdité qui m'attend au détour des rues quotidiennement. Je dis bien QUOTIDIENNEMENT. J'ai tout essayé : changer ma trajectoire habituelle, inefficace. Passer par de petites ruelles : ils y sont quand même. Je peux les voir, entre les pâtés de maison. Oui, c'est un nouveau camion de toiture qui se pointe au loin. L'odeur ne trompe pas... plus je m'en éloigne, plus je m'en approche, finalement. Mais comment expliquer ce phénomène ? Même mes ami(e)s l'ont remarqué. En leur compagnie, nous croisons inévitablement un camion de toiture alors que seul(e)s, ils n'en voient jamais... Si par hasard quelqu'un croise un camion sans moi, cette personne s'attend à me voir surgir d'une minute à l'autre, je ne suis probablement pas loin.
Absurde, non ?
vendredi 22 avril 2005
Nouvel amour
Avec Audrey, la petite fille d'Annie, ma cousine.
C'était à Pâques, alors que Loîc-Antoine fait tout pour voler
un bisou à sa petite cousine.
mardi 19 avril 2005
"Chuuut, dodo !"
Depuis environ 3 semaines, un nouveau jeu a fait son entrée au palmares des jeux "faisons semblant de..." : celui du dodo. Les règles en sont fort simples. Il s'agit de tomber endormi(e) devant Loïc-Antoine. Premièrement, on doit ronfler.Puis, il dit : "Chuut, dodo!"
S'ensuit alors un déplacement vers sa chambre où je l'entends fouiller pendant au mois... 2 bonnes minutes (j'en viens vraiment à me demander ce qu'il fabrique). Puis, il revient avec 2 couvertures qu'il place sur moi, sans prendre la peine de bien les installer. Il les place en boule, en disant "Chuuut dodo !" Ensuite, il retourne dans sa chambre et revient avec son toutou, qu'il me donne ou qu'il place, comme je lui fais, entre mon cou et mon épaule. Il repart ensuite vers sa chambre pour revenir avec sa bouteille d'eau, qu'il me donne avant de me chanter berceuse créole (qui est pratiquement complète maintenant). Finalement, il me donne un bisou avant de s'enfuir vers ses camions.
En partant, il se retourne et chuchotte une dernière fois : "Chuuut dodo !"
Le party de camions peut alors commencer en toute quiétude.
lundi 18 avril 2005
Nous sommes allés, toute la famille, à la cabane à sucre samedi dernier.
Encore une fois, voyez à quel point Grand-papa Jules est photogénique...
dimanche 17 avril 2005
samedi 16 avril 2005
vendredi 15 avril 2005
Frite alors !
Voleur des coeurs à ses heures. Mais hier, ce sont mes frites, oui mes frites, qui se sont fait voler. La tactique est judicieuse. Il s'approche et me demande ce que c'est, bien qu'il le sache déjà. Ensuite, il fait un petit "ummm..." d'envie. Puis, je tombe dans le piège, je lui en donne une. La frite n'est en fait qu'un prétexte pour manger du ketchup. Dès que j'ai le dos tourné, monsieur re- dipp à qui mieux mieux dans mon assiette, puis, lorsque la frite devient trop molle, il la replace avec les autres et recommence le même manège depuis le départ, en pointant une deuxième frite et en me demandant, évidemment, ce que c'est...Quand je lui mentionne mon mécontentement (surtout par rapport à la frite toute molle qui se retrouve sur les autres), il se tourne vers son papa et, tout naïvement, lui demande ce qu'il a dans son assiette. Des frites, comme par hasard...
Hier, il a trempé sa frite dans la mayo de David et il a adoré. Tellement que lorsqu'il en a ressorti pour la quatrième fois sa frite molle-mayo, c'est environ 1 cuillère à table qu'il a engloutie. J'en ai encore des frissons. Les molaires me shakent encore. Au moins, il apprécie les bonnes choses.
p.s. Pour ma part, je fais un grand retour vers le ketchup après un abus de plusieurs années du côté de la mayonnaise.
mercredi 13 avril 2005
Chanson solo
En sortant du bain ce soir, Loïc-Antoine s'est mis à chanter la petite berceuse créole que je lui chante tous les soirs avant d'aller dormir. Je ne lui avais pas chanté, c'est arrivé comme ça, tout simplement lorsque David lui mettait son pyjama, en route pour le dodo. Évidemment, de grands applaudissements ont suivi cette prestation et lui, il a remis ça. Berceuse créole vient tout droit du pays de mon enfance et est tirée de la superbe émission jeunesse Passe-partout à laquelle je voue un véritable culte, comme plusieurs mamans de ma génération. Enfin, même si toutes les paroles n'y étaient pas, c'était quand même rigolo d'entendre notre fils fredonner une petite chanson pour nous, une première fois, en solo.Fils au bord de la crise de nerfs
Que se passe-t-il avec l'humeur misérable de mon fils au retour de la garderie ? Tous les soirs, la même histoire se répète. Le même scénario que je peux prédire aussitôt que je me dirige vers notre porte d'entrée. La crise. Grosse. Toujours la même : il sort de sa poussette, heureux. Lorsqu'il monte l'escalier, la tension monte et soudain, vers la deuxième marche (ce n'est pas long deux marches), il commence. Il se jette par terre, refuse de monter, prend tellement de temps pour respirer... parfois, il bat même des mains, on dirait qu'il va s'envoler, petit oiseau frustré... il est alors tout rouge et moi, je lui dis de respirer, de se calmer... c'est fou !Lorsque nous arrivons (finalement) dans notre appartement, il continue, refuse de se déshabiller, se roule par terre de plus bel et ça dure, ça dure, trop longtemps. Le plus drôle (puisqu'il faut en rire), c'est quand il ne veut pas ses mitaines, mais qu'il fait sa crise parce qu'il a ses mitaines dans les mains. Il peut alors les enlever, faire sa crise parce qu'il n'a plus ses mitaines et si je les lui remets, il fait sa crise parce qu'il a ses mitaines... La même chose se répète soir après soir, avec tous ses vêtements. "Je ne veux plus mon manteau, mais si on me l'enlève, attention, j'hallucine... Je ne veux plus mes souliers, mais si je les retire, je veux les remettre... et je pleure, et je crie et je sais que Maman rit de moi en cachette."
Enfin ! Moi, je suis là, à côté de lui, je le serre dans mes bras et je lui dis que ce n'est pas facile d'avoir 2 ans, mais qu'une bonne journée, il pourra faire des choix plus facilement.
Et puis, on passe à la cuisine où 1 soir sur 2, ce même même combat nous attend, avec la nourriture. De la patience ? Oui ! Beaucoup d'amour aussi.
lundi 11 avril 2005
Je parle aux animaux
"Allo ours!"
Pour parler aux animaux, Loïc-Antoine prend celui de son choix parmi tous les Little People de l'arche de Noé. Ensuite, il s'adresse à eux en utilisant la même formule, soit :
"Allo ours (ou cheval, lion...), suivi du cri de l'animal, puis, d'un bye expéditif."
C'est rapide et efficace. Alors, pour tout ceux et celles qui auraient envie de s'adresser à un animal de la jungle dans leurs temps libres, vous n'avez qu'à vous le coller sur l'oreille. Bonne chance.
Une grande percée dans le monde animal.
vendredi 8 avril 2005
En arrivant à la garderie aujourd'hui, je suis restée, comme je le fais souvent avec ma gardienne. Puis, petit à petit, les autres mamans sont arrivées, dont mon amie Émilie, maman d'Émmanuelle. Elle enseigne à l'école où je travaillais avant, coin Dandurand et 6ième avenue. Lorsqu'elle nous a proprosé d'aller voir les poussins qu'elle a fait pousser dans sa classe la semaine dernière, j'ai tout de suite imaginé la scène, je voulais la voir poudevrai.
C'est ainsi que nous sommes partis à St-Jean Brébeuf voir les minies poules. Spectacle tordant. Loïc-Antoine était... trop content. Comme à 22 mois le contrôle émotion-oeil-main n'est pas un concept très développé, on pouvait clairement comprendre qu'il le serrait beaucoup trop fort. Je pouvais pratiquement entendre les petites pensées dirigées envers les futures pondeuses : "Je suis tellement heureux de tenir un poulet vivant, je veux le tenir dans ma main, je ne veux pas qu'il parte, je veux le garder toute ma vie, je l'aime, je l'aime, JE L'AIME, je suis tellement heureux..." Bref, ça faisait un peu Lennie de Steinbeck, content-content avec sa souris...
Bon. Je suis pas certaine qu'il reste encore de la voix à ce petit poussin pour piailler dans la joie et l'allégresse.
Tout de même, l'histoire ne s'arrête pas là. Quand Karelle (une autre petite fille de la garderie) a voulu toucher le poussin posé sur sa jambe avec quelques graines de bouffe, il s'est vite empressé de lui prendre une aile, tandis qu'elle lui prenais la tête et évidemment, ils se sont mis à tirer, chacun de leur côté. Pendant 15 secondes, je le voyais mort ce poussin. J'ai tenté un dégagement du poussin qui s'est avéré un succès, en faveur de Karelle. Fiou, la bête avait la vie sauve.
Orgueilleux le petit, il s'en est allé brasser ses chaudrons dans le coin cuisine.
C'est ainsi que nous sommes partis à St-Jean Brébeuf voir les minies poules. Spectacle tordant. Loïc-Antoine était... trop content. Comme à 22 mois le contrôle émotion-oeil-main n'est pas un concept très développé, on pouvait clairement comprendre qu'il le serrait beaucoup trop fort. Je pouvais pratiquement entendre les petites pensées dirigées envers les futures pondeuses : "Je suis tellement heureux de tenir un poulet vivant, je veux le tenir dans ma main, je ne veux pas qu'il parte, je veux le garder toute ma vie, je l'aime, je l'aime, JE L'AIME, je suis tellement heureux..." Bref, ça faisait un peu Lennie de Steinbeck, content-content avec sa souris...
Bon. Je suis pas certaine qu'il reste encore de la voix à ce petit poussin pour piailler dans la joie et l'allégresse.
Tout de même, l'histoire ne s'arrête pas là. Quand Karelle (une autre petite fille de la garderie) a voulu toucher le poussin posé sur sa jambe avec quelques graines de bouffe, il s'est vite empressé de lui prendre une aile, tandis qu'elle lui prenais la tête et évidemment, ils se sont mis à tirer, chacun de leur côté. Pendant 15 secondes, je le voyais mort ce poussin. J'ai tenté un dégagement du poussin qui s'est avéré un succès, en faveur de Karelle. Fiou, la bête avait la vie sauve.
Orgueilleux le petit, il s'en est allé brasser ses chaudrons dans le coin cuisine.
mercredi 6 avril 2005
mardi 5 avril 2005
lundi 4 avril 2005
Petite conversation entre David et Loïc-Antoine, follement amusante :
david : est-ce que tu aimes Maman ?
lo : voui !
david : est-ce que tu aimes Papa ?
lo : voui !
david : est-ce que tu aimes Karelle (petite fille de la garderie) ?
lo : non !
david : est-ce que tu aimes Mariella ?
lo : voui !
david : est-ce que tu aimes Natasha ?
lo : Miow !
david : est-ce que tu aimes Maman ?
lo : voui !
david : est-ce que tu aimes Papa ?
lo : voui !
david : est-ce que tu aimes Karelle (petite fille de la garderie) ?
lo : non !
david : est-ce que tu aimes Mariella ?
lo : voui !
david : est-ce que tu aimes Natasha ?
lo : Miow !
dimanche 3 avril 2005
tellement cute
En voyant les fidèles rassemblés Place Saint-Pierre, Loïc-Antoine paraissait impressionné. Puis, la caméra s'approchant d'une femme qui pleurait, il m'a regardé, surpris.- Bobo ?
- Elle pleure. Elle est triste dans son coeur...
- Ah, bec.
Il est monté sur le coffre, a embrassé la femme pleurant à la télévision, tenant l'écran sur sa pleine largeur.
- Fini bobo Maman. Youppi !
- Tu consoleras ta maman aussi comme ça quand elle aura de la peine ?
- Vouiiiiii ! (c'est le oui de mon bébé)
- Je ne l'oublierai pas.
samedi 2 avril 2005
mauvais coup
Pendant que j'étais avec Audrey à discuter, nous avons soudainement pensé que ce silence était certainement porteur d'un mauvais coup de la part de nos p'tits tout. Nous ne nous sommes pas trompées.Aud : Sont où ?
Moi : Ben, j'sais pas, j'pensais qu'ils étaient dans la chambre de Mila...
Aud : Rires...
Les p'tits tout arrivent, tout plein de chocolat, avec chacun un lapin dans les mains.
Loïc : um, bon !
Aud : J'en r'viens pas, ...'sont allés dans la chambre de Maïté, Mila a ouvert deux boîtes et ils se sont servis !
Fallait voir les p'tits tout la fraise plein de chocolat, avec ce regard complice, tenant leur lapin à moitié fondu dans une main, visiblement satisfaits d'avoir réalisé un premier mauvais coup ensemble.
vendredi 1 avril 2005
Hier, nous sommes montés chez Natasha, tuer du pre-time diner. Avant de monter, j'avais pris soin de démarrer le souper. Processed food tonight, what a good idea pour une-maman-crevée-qui-a-passé-plus-de-deux-heures-avec-une-orthophoniste-qui-fait-un-GROS-cas-avec-la-confidentialité-des-dossiers-EHDAA. Après un bout que j'étais à tuer du temps avec Natasha, je me suis dit qu'il fallait bien nourrir fiston, partir, en l'occurence. Et puis les canellonis devaient être vraiment à point maintenant. Bon, plus de clés. Tout le monde part à la recherche du trousseau, on vide le coffre à jouets, on inspecte l'appartement, pas de clés. Je vais voir si David est là, chez nous. Non. On remonte, Loïc-Antoine en crise, il revendique son droit à voir son petit papa et à manger ses canellonis qui doivent être maintenant over cooked, c'est sûre. On cherche, on cherche, on trouve enfin les clés.
Dans le bain. Drôle d'endroit pour ouvrir une porte.
Dans le bain. Drôle d'endroit pour ouvrir une porte.