Le garçon fougueux
adj. Qui manifeste de la fougue. D'une ardeur impétueuse ; élan enthousiasme (Larousse 2008). Qui entretient la santé cardio-vasculaire de ses observateurs (Caroline 2009).
jeudi 30 juin 2005
"Regarde Maman le "gwos" cheval!"
Petite promenade en vélo. David travaillait tard, nous sommes partis, moi et Loïc-Antoine pendant 2 heures. J'adore avoir des envies comme celle-ci qui se déclenche vers 19 h 45... tant pis pour le dodo, c'est l'été ! Je crois qu'il a fortement apprécié son escapade au vieux port. Nous nous sommes arrêtés à toutes les calèches :
il tenait à dire bonjour à chaque cheval. Super, ça fait changement des chats et des chiens devant lesquels on doit obligatoirement s'arrêter tout les jours (on a nos habitués). Cette escapade me fait réaliser une fois de plus à quel point Montréal est une ville fantastique, surtout en été.
mercredi 29 juin 2005
Enfin, je suis en vacances.
Que d'agréables moments en prévision !
Un bref apperçu, encore ce soir :
- Va voir Papa !
- Noooooooooooooooooooon.
- Tu sais, Papa t'aime aussi. Il a des sentiments pour toi !
(David me regarde, stupéfait par une telle remarque.)
- Non, pas de sentiments Papa.
Que d'agréables moments en prévision !
Un bref apperçu, encore ce soir :
- Va voir Papa !
- Noooooooooooooooooooon.
- Tu sais, Papa t'aime aussi. Il a des sentiments pour toi !
(David me regarde, stupéfait par une telle remarque.)
- Non, pas de sentiments Papa.
mardi 28 juin 2005
Une belle découverte du côté littérature jeunesse.
Pour la découvrir aussi, petits curieux, cliquez sur le livre.
lundi 27 juin 2005
deuxième acte
Quand on m'avait dit qu'elle reviendrait vers deux ans, je n'y croyais pas.Je n'allais pas repasser par une période aussi intense avec mon petit garçon ??!..? Depuis, hier, je dois me rendre à l'évidence, cette chère angoisse de séparation refait son apparition. La semaine dernière, Loïc-Antoine nous avait mis la puce à l'oreille. Il n'arrêtait pas de dire à David que j'étais sa maman, à lui.
"C'est ma maman à moi, ça ! (j'aime bien me faire appeler "ça" par mon fils...)
Bref, il répétait à tout vent et à qui mieux mieux que j'étais sa maman à lui. Et comme il fallait s'y attendre, l'angoisse est montée d'un cran cette semaine. On aime.
Il nous fait revivre de bons souvenirs et d'excellent moments, tels que :
-Au lieu de courir vers son papa et se jeter dans ses bras lorsqu'il rentre du travail, Loïc-Antoine se précipite vers moi en criant qu'il ne veut pas laller (y aller), bon. (encore cette charmante histoire!)
- Il me suit, PARTOUT ! Je ne peux faire un pas sans qu'il s'accroche à ma jambe. Chaque fois que je me retourne, je le vois, il est là, il m'attend. J'essaie de l'initier au "1 bras de distance" comme nous le faisons avec les enfants de la maternelle, mais il se fâche et se colle encore plus. J'ai donc laissé tomber le bras de distance entre moi et lui.
- En prenant son repas, il doit me toucher, me faire des câlins, me donner des bisous... et surtout, me poser 10 000 questions... Il me flatte dans le dos et me dit que je suis douce ! Lorsqu'il a terminé, il me regarde, me prend le visage entre ses deux petites mains et me demande, le plus doucement possible, s'il peut encore avoir du yogourt.
- Il refuse de prendre le bain avec David (c'est pourtant la routine habituelle).
Il crie : "Mamannnnnn, Maaaaammmman !" comme si j'allais venir et prendre la place de son père. Il pleure tout le long, ne veut pas jouer, il ne veut que moi !
- Quand je lui dis d'aller voir son papa pour une quelquonque raison, il me répond :
"Non, c'est pas papa, c'est maman, moi !"
- Et le reste, et le reste.
J'espère que ce n'est qu'un mini épisode. Avec cette chaleur, il serait tellement plus agréable pour tout le monde de passer nos soirées dans la bonne humeur......
dimanche 26 juin 2005
samedi 25 juin 2005
Il court vite.
Trop vite.
Encore trop vite.
Oui, il tombe.
loïc-antoine : Bobo sur le pantalon moi !
moi : T'as un bobo sur le pantalon ?
(Je lève le pantalon délicatement pour lui donner un bisou sur le genou.)
loïc-antoine : Noooon ! Pas bobo sur le genou moi ! Bobo sur le pantalon, bon !
moi : ... (yeux ronds)
loïc-antoine : Un bisou sur le pantalon Maman !
Éxécution.
moi : T'as encore mal ?
loïc-antoine : Non, parti le bobo pantalon.
Il repart en courant encore plus vite.
Le pantalon ne semble plus faire mal (je crois).
Trop vite.
Encore trop vite.
Oui, il tombe.
loïc-antoine : Bobo sur le pantalon moi !
moi : T'as un bobo sur le pantalon ?
(Je lève le pantalon délicatement pour lui donner un bisou sur le genou.)
loïc-antoine : Noooon ! Pas bobo sur le genou moi ! Bobo sur le pantalon, bon !
moi : ... (yeux ronds)
loïc-antoine : Un bisou sur le pantalon Maman !
Éxécution.
moi : T'as encore mal ?
loïc-antoine : Non, parti le bobo pantalon.
Il repart en courant encore plus vite.
Le pantalon ne semble plus faire mal (je crois).
vendredi 24 juin 2005
mardi 21 juin 2005
d'hier à aujourd'hui
Fête des pères, dernier chapitre.En me levant dimanche matin (5 h 40), j'étais de bonne humeur. Nous sommes partis en famille, vers 8 h, au Fromentier , comme souvent nous le faisons les samedis et dimanches matins. Peu de gens étaient sortis à cette heure dans les rues.
C'était bien de compter parmi les premiers visages des passants. Une chocolatine pour Loïc-Antoine, des croissants pour les parents, on va déjeuner au parc ?
Non, on ne peut pas attendre, on dévore tout sur le banc de la boulangerie.
Quand je pense à quel point ma vie s'est transformée au cours des dernières années, j'en suis moi-même renversée. Moi, de bonne humeur à 5 h 40 ?
C'est envisageable, finalement.
Quelques comparaisons, à trois ans d'intervalle:
- Je sortais dans les bars, beaucoup. Je commençais à envisager cette possibilité vers 22 h. Maintenant, à 22 h, je ne pense plus à sortir, mais à rentrer.
- J'aimais bien me coucher à l'heure à laquelle je me lève aujourd'hui.
- J'aimais bien me lever à l'heure à laquelle mon fils s'apprête à faire sa sieste.
- J'aimais bien aussi prendre mon petit déjeuner à l'heure à laquelle il la termine.
- Je fumais. C'est enfin fini (je crois).
- Je mangeais dans les restos, toutes les semaines.
- J'aimais bien regarder un film sans m'endormir et être tenue de le revoir le lendemain.
- Je ne payais jamais de retard au club vidéo.
- J'allais au cinéma. J'allais au FFM, je lisais les critiques, j'étais au courant...
plus maintenant !
- Je parlais des heures au téléphone avec les copines. Maintenant, j'y pense deux fois, quelques minutes pourraient être coupées sur mon précieux temps de sommeil.
- Je n'étais presque jamais à la maison, je détestais y être...
- Je ne déjeunais presque jamais. Maintenant, j'adore ces moments en famille.
...
Je pourrais continuer tellement longtemps... mais, à quoi bon, puisque jamais je ne retournerais en arrière, pas même pour 24 heures.
lundi 20 juin 2005
Loïc-Antoine était très affectueux envers son grand-papa hier lorsque nous sommes allés chez lui à l'occasion de la fête des pères.
dimanche 19 juin 2005
Aujourd'hui, Loïc-Antoine a offert un petit cadeau à David pour la fête des pères. Depuis que Loïc-Antoine a un an, David lui fait, tous les samedis matins, des crêpes. Hier matin fut difficile. Après trois tentatives, David renonce à faire les crêpes tant attendues.
Elles collent, brûlent et l'intérieur reste mou.
Que se passe-t-il ? Frustration dans la cuisine.
Étrange, pense-je. Voilà qui tombe à point pour le cadeau que nous voulons offrir à David. J'essaie de faire une crêpe à mon tour.
Même résultat. Je ne suis même pas capable de la retourner, elle est collée pour y rester. J'abondonne après la première tentative.
Plus tard, dans la journée, je trouve une tasse à mesurer dans laquelle repose du beurre fondu. Après vérification, ce beurre était destiné au mélange. Il est responsable des échecs répétés du papa.
Tout le monde est rassuré et David reste le meilleur Papa-cuiseur-de-crêpes-les-samedis-matins à Montréal.
vendredi 17 juin 2005
Hier soir, je suis sortie chez une amie pour un dîner entre mamans.
En effet, avouons-le, Annie est une presque-maman. Plus que 3 semaines et les vies d'Annie et d'Éric ne seront plus jamais les mêmes. Bref, super idée que ce souper.
Chacune d'entre nous devait préparer une partie du souper. L'entrée me revenait. Annie concoctait le plat principal et c'est à Catherine que revenait l'honneur du péché mortel illustré ci-dessus.
Quand je m'absente, il est parfois difficile pour Ïc de briser sa routine. Le pauvre.
Il me cherche. Hier, il a été super sweet avec son papa (d'ailleurs, ce dernier était fort content de passer une soirée "ent'gars" et il me l'a bien rappelé quand j'ai téléphoné en début de soirée).
Quand je suis rentrée à 23 h, Loïc-Antoine était bien au creu des bras de Morphée, à peine perceptible.
Ce n'est que ce matin que j'ai doublement saisi l'ampleur de mon péché.
Oui, je crois bien que notre fils tenait à me faire payer cette escapade entre amies.
La crise ce matin.
La crise dans l'auto.
La crise, toujours la crise.
Éternelle crise.
En mettant les pieds à la garderie, Petit Bonhomme retrouve son sourire et passe une excellente journée. À mon retour en fin de journée, nos regards se croisent.
Il remet ça.
Encore plus loin, toujours plus haut.
Bon. J'ai compris.
Je paye doublement :
1 - Dans ma culotte de ch'val, les quelques centaines de gras contenus dans ma portion de gâteau sont bien heureux de retrouver leurs copains, doyens de la place.
2 - Puis, pendant 24 h, mon fils me reproche en manifestant haut et fort que je ne dois pas sortir sans lui... La bonne nouvelle.
Pas grave. Cette sortie en valait la peine (et le gâteau aussi).
N'importe quand les copines. Désolée Ïc.
mercredi 15 juin 2005
Kettler en se levant;
Kettler avant de déjeuner;
Kettler après le déjeuner;
Départ pour la garderie.
On revient.
Kettler en entrant dans la maison;
Kettler à la place de manger, ok ?
Bataille.
Maman gagne.
Kettler après le souper;
Kettler avant et après le bain;
Kettler encore 5 minutes avant de dormir.
Tous les jours, depuis l'arrivée de ce charmant vélo en notre demeure.
mardi 14 juin 2005
cousins, cousines
Le 10 juin 2000, Jérémie venait au monde.Jean-François, son père, est le cousin de Caroline et de Mélanie.
Le 10 juin 2003, Loïc-Antoine venait au monde.
Sa maman, Caroline, est la cousine de Jean-François, de Mélanie et d'Annie.
Le 10 juin 2005, c'est au tour de Laurie-Anne d'atterrir parmi nous.
Sa maman, Annie, est la cousine de Caroline.
Mélanie m'a annoncé le 10 juin dernier qu'elle allait accoucher.
Fausse alerte. Ce petit cousin, Étienne, se fait attendre.
Mélanie, c'est la cousine de Jean-François et de Caroline.
Je vous le dis, le 10 juin est une date à retenir dans notre famille.
lundi 13 juin 2005
La température des derniers jours force les enfants à passer une partie de l'après-midi dans la piscine aujourd'hui à la garderie.
Monsieur Ïc reçoit
C'était au tour des copains dimanche matin de se réunir à la maison pour souligner les 2 ans de monsieur Ïc. En ordre, de gauche à droite : Maïté (Audrey, Marc) , Mila (Audrey, Marc), Rafael (Véronique) et Mariella (Natasha, Daniel). Tout le monde s'est bien amusé, la longue sieste des petits après la fête en témoigne.
Merci à tous pour les jolis cadeaux !
dimanche 12 juin 2005
C'est comme un grand coup de soleil, un vent de folie, rien n'est plus pareil aujourd'hui...
En premier, l'anniversaire de Loïc-Antoine a été souligné à la garderie, vendredi midi, le jour véritable de son anniversaire. Un goûter spécial a été servi pour les enfants.
Loïc-Antoine a reçu un très joli camion de sa gardienne, il était très content, même si en premier, il ne voulait pas ouvrir la boîte et l'a lançée au bout de ses bras en disant que la fête était terminée.
(terrible two...on aime !)
C'est aussi au cours de cette fête que Loïc-Antoine a appris que les élastiques des chapeaux d'anniversaire peuvent faire très mal lorsqu'on tire dessus et qu'on les échappe...
Il s'y intéressait déjà quelques instants plus tôt, mais il n'a pas voulu suivre mes conseils...
Puis, en famille, samedi soir, nous avons également célébré la fête de Loïc-Antoine. Ce petit garçon a été très gâté (trop) par ses grands-parents, son oncle et sa tante (!) (puis-je, Stéphanie ?)...
Ce fut pour lui une occasion de s'endormir très tard et de jouer comme un petit fou avec ses 2 grands-papas.
vendredi 10 juin 2005
jour 1 de l'an 2
"Mais dis-moi Petit Bonhomme,
pourquoi tu restes pas comme ça encore un peu ?"
En se levant ce matin, j'ai demandé à Ïc (c'est comme ça qu'il dit son nom) quel âge il avait aujourd'hui. Il m'a répondu : "Un an Maman."
Quand je lui ai affirmé qu'il avait en réalité 2 ans bien sonnés, il m'a répondu : "Non Maman, c'est pas 2 ans Ïc, c'est 1 an."
On s'est presque chicané.
Puis, j'ai finalement remporté la bataille, comme le montre cette photo où Ïc s'apprête à me montrer deux doigts pour me dire que oui, il a bien 2 ans.
Nous avons offert le cadeau tant convoité, si désiré, depuis si longtemps, un tricycle. Évidemment, nous avions préparé une petite surprise et caché le tricycle dans la chambre du fêté.
En le voyant, Loïc-Antoine est resté très surpris.
Les yeux très ronds, il l'a pointé, nous a regardé et a dit :
"C'est le vélo à Mila ça... yoù (où est) Mila ?"
Nous avons dû le convaincre que ce n'était pas le vélo de Mila.
Quelques secondes seulement ont suffit. Dans la soirée, il nous a dit à plusieurs reprises que son vélo n'était pas celui de Mila mais bien le sien...
Difficile à croire mon fils, mais oui, tu as enfin ton vélo : à toi, le tien, ta propriété, à toi.
Merci les zamis !
À la garderie, on célèbre les 2 ans de Loïc-Antoine.Comme je suis aujourd'hui en congé, j'ai constaté ce midi encore une fois à quel point notre gardienne en est une d'exception...
jeudi 9 juin 2005
dozan (t'as quel âge loïc-antoine?)
Nous étions à 11 h 13 minutes des fesses qui devaient voir le jour.
Non Madame !
Non Madame !
Pas question de naître comme 97 % des gens (statistique réelle),
visage vers le sol, tête en bas... non non.
C'est un tannant, il doit naître comme tel.
Pas question non plus de réussir la version.
J'aurais été trop contente, David aussi.
Non non, c'est un tannant, c'est sûr.
Quand l'infirmière a affirmé aux cours prénataux qu'au moins 6 femmes présentes subiraient une césarienne, je me suis sentie visée, si concernée, enfin oui, on me rassurait.
Je lève la main ?
Pas question non plus de réussir la version.
J'aurais été trop contente, David aussi.
Non non, c'est un tannant, c'est sûr.
Quand l'infirmière a affirmé aux cours prénataux qu'au moins 6 femmes présentes subiraient une césarienne, je me suis sentie visée, si concernée, enfin oui, on me rassurait.
Je lève la main ?
Je rassure les autres femmes en leur disant que je suis l'une d'entre elles ?
Je suis soulagée à l'idée de ne pas avoir de contractions ?
Je suis soulagée à l'idée de ne pas avoir de contractions ?
Oui, j'allais être l'une d'entre elles, j'en étais certaine.
Je ne m'étais pas trompée.
Non.
Je ne m'étais pas trompée.
Non.
Let's go.
Retouvons-nous, cher hôpital, pour un temps, dans cette haute voltige.
Et si on recommençait ?
p.s. Non... Je ne suis PAS enceinte.
Retouvons-nous, cher hôpital, pour un temps, dans cette haute voltige.
Et si on recommençait ?
p.s. Non... Je ne suis PAS enceinte.
mercredi 8 juin 2005
Merci, chère voisine et amie d'être là en ces fins de journée difficiles, où je monte, désespérée et exténuée et que je vous trouve, ouvrant la porte, souriante et accueuillante. Ces minutes en votre compagnie me sont précieuses et d'une aide... TELLEMENT appréciée.
Au fait, pourquoi je cherche une maison ?
Au fait, pourquoi je cherche une maison ?
mardi 7 juin 2005
Les CPE en grève, Mila passe la fin de journée avec nous.
Pour nous, la grève des CPE ne pose aucun problème,
c'est toujours un plaisir de recevoir la petite fée à la maison.
lundi 6 juin 2005
Jean Charest (en mini)
Des vrais poissons morts. Voilà mes élèves aujourd'hui. Avec la ventilation qui a sauté la nuit dernière à l'école, j'ai pensé que jamais la journée ne finirait. On fait quoi ?Pas le goût de jouer, ni de travailler, ni même d'aller dehors (ils savent qu'ils vont payer cher cette escapade côté transpiration), j'ai pensé vraiment ne rien faire, juste laisser le temps filer. Faire comme des poissons morts sur une plage abandonnée
(où personne n'aurait encore mis les pieds). Puis, on a repris nos forces.
Tous les petits poissons ont bien travaillé : ils ont complété leurs problèmes mathématique à présenter à leurs copains des autres classes.
Nous sommes fins prêts. Les petits poissons sont bien contents et le grand poisson aussi. Le grand poisson, c'est moi.
Mais ! Je crois que quelqu'un a eu plus chaud que moi. Que tous mes petits poissons réunis dans un bocal où il manquerait d'eau aussi. Quand je suis arrivée à la garderie aujourd'hui, qui jouait dans la cour avec un chandail à manches longues,
des gym pants (dès que j'ai le dos tourné, il en profite pour lui enfiler) et des chaussures plus que fermées ?
MON FILS !
35 Celcius et vêtu comme un ours, j'ai bien cru qu'il s'était métamorphosé en Jean Charest tant il était frisé.
Car plus il a chaud, plus il est frisé. C'est un signe.
Plus il est frisé, plus il est fatigué. C'est un signe.
Plus il est fatigué, plus il est frisé. C'est un signe.
Oui, j'ai subi quelques commentaires et je me suis sentie coupable.
En arrivant, nous sommes allés sous la douche. Je voulais retrouver la tête de mon fils telle que je la connais et chasser mini Jean.
J'ai réussi.
Puis, j'ai vite préparé des vêtements à laisser en permanence à la garderie pour l'été.
Ca n'arrivera plus.
dimanche 5 juin 2005
"Oui mon amie, l'été montréalais est bien installé ! Vite, suis-moi !"
Ce matin, nous sommes allés faire une petite saucette chez Audrey et les enfants
en ont profité pour faire une petite saucette dans la piscine.
jeudi 2 juin 2005
the milky way
Depuis qu'il connaît ce mot, voici l'évolution de ce concept laitier :12 mois : lait
14 mois : ça là / lait
18-19-20 mois : le lait
21-22 mois : de le lait
23 mois : de la le lait
23 mois et des poussières : de la la le lait
Qu'est-ce que ce sera à 3 ans ?
de le/la/le/la/du/le/la/le/la/de/le/lait ?
mercredi 1 juin 2005
Ce soir, Loïc-Antoine ne voulait pas laller là-bas, bon. C'est du moins ce qu'il s'est efforcé de me faire comprendre et que j'ai compris sur-le-champ. Tout a commencé dans sa chaise haute alors qu'il mangeait, mais qu'il ne voulait pas laller là-bas, bon.
"Le (je) veux pas laller là-bas moi, bon !" J'ai tenté toutes sortes de manèges pour découvrir cet endroit mystérieux où il ne voulait pas mettre les pieds. D'abord, j'ai posé la question, tout simplement :
"Où ne veux-tu pas aller ?"
Il m'a répondu qu'il ne voulait pas laller là-bas, bon.
Ensuite, j'ai provoqué un changement de sujet en parlant d'un événement récent, soit le "non" français au référendum de dimanche.
Résultat : Nul.
Il ne voulait toujours pas laller là-bas.
Finalement, j'ai ignoré lesdites phrases répétitives puisque je savais qu'il ne voulait pas y aller (on se demande toujours où...), mais malgré tout, il a insisté encore et encore, me répétant toujours la même phrase, soit qu'il ne voulait pas laller là-bas, bon.
Il n'avait pas l'air content. Je n'ai plus insisté. Quelques heures sont passées, puis le temps de dormir est venu. Il s'est endormi très tard.
Il a chanté, il a ri aussi, tout seul dans sa chambre. Je suis allée le voir à quelques reprises pour lui rappeler les bienfaits du sommeil sur son petit corps (et sur ma santé mentale....)
Il a remis ça. Allongée près de lui, je le câlinais pendant que lui me disait, bien sûr :
"Le veux pas laller là-bas, bon."
C'est parfait Loïc-Antoine, moi ne non plus je ne veux pas que tu partes, JAMAIS !
Mais maintenant, tu pourrais bien aller visiter les bras de Morphée, qu'en dis-tu ? Tu verras, c'est magique, tu pars quelques heures, mais en même temps, tu restes avec nous !
"Le (je) veux pas laller là-bas moi, bon !" J'ai tenté toutes sortes de manèges pour découvrir cet endroit mystérieux où il ne voulait pas mettre les pieds. D'abord, j'ai posé la question, tout simplement :
"Où ne veux-tu pas aller ?"
Il m'a répondu qu'il ne voulait pas laller là-bas, bon.
Ensuite, j'ai provoqué un changement de sujet en parlant d'un événement récent, soit le "non" français au référendum de dimanche.
Résultat : Nul.
Il ne voulait toujours pas laller là-bas.
Finalement, j'ai ignoré lesdites phrases répétitives puisque je savais qu'il ne voulait pas y aller (on se demande toujours où...), mais malgré tout, il a insisté encore et encore, me répétant toujours la même phrase, soit qu'il ne voulait pas laller là-bas, bon.
Il n'avait pas l'air content. Je n'ai plus insisté. Quelques heures sont passées, puis le temps de dormir est venu. Il s'est endormi très tard.
Il a chanté, il a ri aussi, tout seul dans sa chambre. Je suis allée le voir à quelques reprises pour lui rappeler les bienfaits du sommeil sur son petit corps (et sur ma santé mentale....)
Il a remis ça. Allongée près de lui, je le câlinais pendant que lui me disait, bien sûr :
"Le veux pas laller là-bas, bon."
C'est parfait Loïc-Antoine, moi ne non plus je ne veux pas que tu partes, JAMAIS !
Mais maintenant, tu pourrais bien aller visiter les bras de Morphée, qu'en dis-tu ? Tu verras, c'est magique, tu pars quelques heures, mais en même temps, tu restes avec nous !