Le garçon fougueux
adj. Qui manifeste de la fougue. D'une ardeur impétueuse ; élan enthousiasme (Larousse 2008). Qui entretient la santé cardio-vasculaire de ses observateurs (Caroline 2009).
mercredi 31 août 2005
Les cris des enfants étaient bien perçants dans notre gymnase en ce jour de déluge. La raison ? Y'a Mélanie d'Arizona qui est fraîchement débarquée et qui est retournée aujourd'hui dans son avion. Fallait en profiter.
C'est fait.
Du côté de Loïc-Antoine, disons que cet état de fatigue avancée m'a amenée à raconter quelques anecdotes humoristiques bien savoureuses auxquelles je ne m'étais pas attardée sur le moment, mais qui finalement, s'avèrent bien justeuses. L'une d'elles est survenue en juillet, alors que les framboises venaient d'arriver.
En servant lesdites baies à mon fils, il a remarqué le petit carré de papier blanc placé au fond du petit casseau rouge. Ce petit carré de papier-blanc-placé-au-fond-du-casseau-rouge a aussi une autre propriété très utile : il est absorbant. En suivant ces données, on arrive au constat suivant :
papier absorbant de forme carrée blanc + jus écoulé des framboises = papier absorbant de forme carrée devenu rose.
En lui servant les petits fruits, Loïc-Antoine a remarqué la présence de ce petit papier. Et là, il a dit quelque chose de vraiment mignon, en mettant son petit doigt sur le papier devenu rose :
- Oh, regarde Maman, c'est du jambon !
Depuis ce jour, chaque fois que je lui donne des framboises, je ne manque pas de lui offrir une petite tranche jambon au passage. J'ai toujours droit à un refus.
Je ne suis pas seule, donc, à trouver cette combinaison douteuse.
dimanche 28 août 2005
immense joie de retrouver ses cousines dont il ne cesse de parler. Bien sûr, il apprécie également la présence de bébé Léo, mais comme il est encore petit (10 mois), je crois qu'il préfère, pour le moment, faire les 400 coups avec ses deux grandes cousines.
Mais attention ! Il semblerait que le petit Léo soit lui aussi un grand tannant.
Loïc-Antoine sera donc ravi de s'en rendre compte dans quelques mois... Nous avons marché en après-midi dans le quartier Saint-Jean Baptiste où nous avons fait provision de quelques gourmandises dans les épiceries fines du quartier en prévision de notre souper.
Auparavant, nous avons fait une petite escapade chez benjo où les enfants se sont amusés comme des fous. Il est vrai de dire que le magasin surprend par son concept : lite brite géant à l'entrée, petit train pour les enfants, immense jeu de poches, resto, aires de bonbons, de manufacture de toutous, de légo et de légumes en vracs... wow !
De retour à Montréal, Loïc-Antoine serre bien fort ses toutous ce soir en nous disant qu'il rêvera à ses cousines. Patience petit garçon, plus que 6 dodos avant les retrouvailles prévues samedi prochain.
vendredi 26 août 2005
mon gosse a une gosse qui m'gosse
À la naissance, l'une était restée perchée dans son ventre. J'étais inquiète. Déjà. je prévoyais quelque complexe à l'adolescence, les filles riant de lui à la vue de ce manque banal, mais ô combien important à cet âge. Je parle de sa petite couille gauche. "Cette gosse me gosse...", me plaisais-je à dire à son papa. Son pédiatre avait pourtant raison, elle est descendue vers l'âge d'un an. J'étais soulagée, je respirais mieux. Mon fils en aurait 2.Un an s'est écoulé depuis ce chapitre que je croyais clos à jamais. Et pourtant, la semaine dernière, un testicule manquait à l'appel. Pire, lorsque je l'ai apperçu dans le bas de son ventre, il avait pris des proportions inquiétantes, voire inapropriées et surtout, demesurées. Direction pédiatre. David en est ressorti avec une référence à l'hôpital Ste-Justine. Il fallait voir le Dr es couilles pour savoir s'il s'agissait d'une hernie ou non.
Ce matin, David s'est rendu à l'hôpital Ste-Justine avec Loïc-Antoine. Pour ma part, je croyais bien qu'il s'agissait d'une fausse alerte puisque la couille en question était de retour avec nous et avait une proportion normale. Finalement, c'est une hernie.
Une petite intervention chirurgicale est prévue dans un mois.
Faut pas s'inquiéter.
jeudi 25 août 2005
Moins facile.
5 h 45 : René Homier-Roy se fait entendre dans notre chambre, mais moi, je ne l'entends pas.
6 h 15 : J'entends René Homier-Roy. J'enfile mes lunettes. 2 minutes encore.
6 h 20 : Je me lève avec un retard de 35 minutes. Du GRAND Caro. Fidèle, toujours.
6 h 37 : Mon fils se lève et je lui souhaite une bonne journée. Je dois filer.
6 h 40 : En route vers l'Institut de Physiatrie. Traitement : j'ai mal.
8 h 10 : Sortie de l'Institut de Physiatrie et vision du bus #10 De Lorimier.
Lumière rouge. Manqué.
8 h 10 et 20 secondes : Course folle pour rattraper le bus au prochain arrêt. Espoir.
8 h 10 et 40 secondes : Bris de sandale lors de course folle. Bus manqué.
Sandale brisée.
8 h 15 : Arrivée au café. Café, croissant sur la route. Thank you. See you mardi. Vite.
8 h 20 @ 8 h 37 : Je glande à l'arrêt du bus.
9 h 10 : Arrivée triomphale à l'école, une sandale à la main. Pied gauche noir.
9 h 15 : En réunion.
11 h : Sortie de réunion.
13 h : Je lave ma classe au complet. Tout est prêt. Plus clean que jamais.
15 h 30 : Garderie.
16 h 30 @ 20 h 30 : lavage - ménage - épicerie - parc - bain - et ramasser tout ces gugusses qui traînent partout et que je ne peux plus supporter...
21 h : Dodo de Loïc-Antoine avec tout ce qui va avec : histoires, câlins qui n'en finissent plus et crises de chatouille.
21 h 27 : Crevée.
Moi je vous le dis, courez et partez à temps, ça vaut mieux. Lièvre, tu n'as pas tort.
mardi 23 août 2005
En lisant une hisoire, David était sans cesse interrompu par un petit garçon qui devait courir aux toilettes les fesses serrées (trop cute!) en croyant que ça y était. Mais plus les semaines passent, plus il est conscient de la douleur parfois engendrée par ce passage... Au bout de quelques allées et venues, David a décidé de le rejoindre dans la salle de bain pour lui faire la lecture de son livre. En fin de parcours, il n'avait toujours pas livré la marchandise. Ils sont maintenant de retour dans le lit de Loïc-Antoine.
Adaptez-vous qu'ils disaient...
lundi 22 août 2005
Nous profitons de cette dernière journée de vacances en faisant des choses simples qui ne manquent pas de nous impressionner.
Alicia qui est venue nous rendre visite ce matin avec sa maman. 5 semaines sont déjà passées depuis sa naissance. Quelle jolie petite fille ! Nous nous sommes payer la traite en observant ses petits pieds sous toutes leurs coutures.
Petits bonbons qui n'ont jamais foulé le sol.
Notre été en fut un fantastique. L'automne promet lui aussi d'être chaud : je n'ai toujours pas abandonné l'idée de partir de cet appartement pour aller faire un bout de chemin un peu plus loin.
dimanche 21 août 2005
elle nous regarde encore
Ouais, ben on dirait que j'me suis fait zieutée d'aplomb. Et puis j'ai angoissé. Un peu, juste un peu quand même. Je suis allée prendre un café avec Véro et son fils.Là, assise sur une chaise, une femme nous/me regardait, intensivement. Trop.
Elle portait un chapeau comme celui-ci qui ajoutait une touche absurde à son allure déjà fort étrange. Nous sommes restées dans ce café environ 45 minutes.
Et là, pendant une bonne partie de notre discussion, cette femme nous fixait du coin de l'oeil (elle était assise perpendiculairement à nous). Quand je dis qu'elle nous fixait, c'est qu'elle nous fixait vraiment. Loïc-Antoine était... fort présent dans ce café, disons-le franchement. Toutes mes interventions étaient scrutées. La loupe.
À tel point qu'à la fin, je n'osais même plus rien dire aux enfants tant je me sentais mal. Et puis, nous sommes parties. Dehors, j'ai oublié (un peu).
Hier, nous sommes allés souper chez Alexandra et Luc. C'était, mon Dieu, un délice fort délicieux (excusez-moi-le-pléonasme). Étrange... un repos a été proposé à Loïc-Antoine qui ne s'est pas objecté (vers 20 h 30). Pendant plus de 2 heures, il est resté étendu dans son parc, les yeux bien ronds, ne disant pas un mot. Puis, au dessert, vers 23 h, il s'est manifesté et est venu nous rejoindre.
Parfois, c'est ausi ça avoir deux ans. Encore.
jeudi 18 août 2005
Messieurs, si le chapeau vous fait, portez-le (je vous le donne avec plaisir).
Parlons maintenant de monsieur Ïc qui refuse de faire son gros cadeau dans la toilette de la garderie (et seulement là). Je suis supposée faire quoi avec ce problème ?
En effet, il semblerait qu'il se retienne tellement fort qu'il en tremble dans les coins de la salle de jeux... Le prenant en pitié, ma gardienne lui met une couche qu'il est bien content de remplir (je crois). J'essaie de lui faire comprendre qu'il peut faire des surprises nauséabondes un peu partout, mais je crois qu'il s'est identifié à notre bonne vielle toilette et qu'il refuse de pondre ailleurs.
Étrange étape de la propreté s'il en est une...
mercredi 17 août 2005
le saviez-vous ?
Tous les soirs, depuis une semaine avant de dormir, David regarde un atlas avec Loïc-Antoine :D - Regarde le chameau Loïc-Antoine : qu'est-ce qu'il a sur son dos ?
L-A - Des bottes Papa !
lundi 15 août 2005
quand le mot "grand" prend tout son sens
Nous sommes allés chez le pédiatre de Loïc-Antoine aujourd'hui.Grandeur : 95 cm (!)
Ah oui, pour ceux et celles qui préfèrent : 37 pouces 1/2.
Poids : 28 lbs et des poussières.
Ce qui fait de lui un grand/petit garçon.
dimanche 14 août 2005
Les petits poussins y trouvent leur compte et les parents aussi, avec un menu gourmand et bien délicieux. À peine installés, votre petit trésor se verra offrir une assiette de fruits et un panier de crayons. Par la suite, si vous le désirez, ce joli dessin sera affiché sur le tableau géant, où s'entassent oeuvres d'art et portraits de jolis minois. Un léger bémol cependant, il faut compter une bonne quarantaine de dollars pour un petit déjeuner, mais pour ces moments parfaits au restaurant, ce sel déposé sur votre facture est bien vite envolé (surtout quand vous êtes invitée).
* l'adresse lamerepoule.com sur la page web en lien est n'est pas bonne.
samedi 13 août 2005
thank kyouk Papa !
Planification de notre séjour par Loïc-Antoine.
Moi j'ai eu très chaud et j'étais très fatigué.
Le lendemain, mes parents ont voulu remettre ça, alors on a remis ça. Toute la ville, on l'a marché on dirait. Heureusement qu'on est allé au Parc Lafontaine pour se reposer un peu (mais non Loïc-Antoine : tu étais au Public garden de Boston, mais c'est vrai qu'il ressemble étrangement au parc Lafontaine). Ensuite, on a magasiné un peu et ma maman n'a pas pu résister à m'acheter un manteau en corduroy chez Gap. Je pense qu'il est vraiment cool cependant. On a vraiment bien dormi ce soir-là parce que toute la famille était très fatiguée.
Le troisième jour, mon papa nous a repris encore dans sonauto pour nous amener à Chatham, au Cape Cod. Ma maman s'est baignée dans la mer trop glacée pour moi et mon papa.
Pendant ce temps, mon papa m'a enseigné les trésors de la mer.
Finalement, après cette très belle journée, on est retourné dans sonauto et on a roulé longtemps, longtemps, jusqu'à Montréal.
Même si les vacances de papa sont presque terminées et que celles de maman tirent à sa fin (nooooooon !) , est-ce qu'on pourrait y retourner demain ?
lundi 8 août 2005
la dolce vita
Nous sommes sortis aujourd'hui en vélo pour la première journée de vacances de David. Cette escapade improvisée ce matin autour d'un long petit déjeuner nous a conduits au parc Réné Lévesque, situé à environ 25 km de la maison. Il faisait bien chaud aujourd'hui en cette journée du 8 août et c'est pourquoi nous avons fait quelques arrêts pour nous reposer : au vieux port où nous avons fait notre pique-nique, à quelques reprises aux abords du canal Lachine et finalement, au parc où, pendant que Loïc-Antoine et son papa observait les voiliers, j'écoutais le bruit du vent dans les feuilles.
Juste une semaine, David ?
vendredi 5 août 2005
Et il ajoute : "Yark, une poubelle, c'est dégueulasse !"
On s'en sort pas...
mercredi 3 août 2005
Le grand garçon en petites culottes
Mon fils me demande maintenant pour aller aux toilettes. Il ne mouille plus sa couche ni la nuit, ni pendant la sieste. Tout de même, je lui en mets une la nuit, il est encore si petit à mes yeux (ajoutons que je ne tiens pas à me réveiller à 3 h du matin avec d'étranges odeurs planant dans notre appartement). Je n'en reviens tout simplement pas de constater comment c'est facile, finalement. Moi qui croyais traverser une ou deux semaines d'entraînement pénible, voilà que les choses se font par elles-mêmes.Je suis bien contente et fière de mon grand garçon.
En parlant du petit gars à bobettes : Je reviens à l'instant de la salle de lavage située au sous-sol. En montant l'escalier, il m'a ouvert la porte en me souhaitant bonne journée. Il est 21 h. Je crois que la notion du temps est à développer.
Cet apprentissage, contrairement à la propreté, sera beaucoup plus long.
Mais rien ne presse, je veux mon garçon encore tout petit avec nous.
mardi 2 août 2005
lundi 1 août 2005
Le mariage d'Andrée-Anne et de Frédéric
J'ai cherché un lien avec mon fils (auquel ce site est destiné) pour parler du mariage d'Andrée Anne et de Frédéric.
Voici donc le lien : Pendant que Loïc-Antoine se faisait garder chez ses grands-parents samedi, nous sommes allés au plus beau des mariages.
Grandiose et somptueux, les mots sont faibles pour décrire la beauté de cet événement. Mais les plus magnifiques étaient sans aucun doute les nouveaux mariés eux-mêmes et surtout, l'éclat de leur sourire qui annonce d'aussi belles années à venir... Encore une fois, toutes nos félicitations !